[Test] Rocket league

Rocket League

A moins d’avoir passé les derniers mois dans une grotte, impossible d’avoir échappé au phénomène Rocket League. Partant d’une idée très simple, des petite voitures s’affrontant en arène dans un match de foot (initialement), le jeu a su s’imposer comme une figure de proue du jeu multi-joueurs et de l’esport. Aujourd’hui c’est la version Switch de Rocket League que je vous propose de découvrir.

Un gameplay simple mais pas simpliste

Le plus souvent en 3 contre 3, le titre est beaucoup plus profond qu’il ne laisse suggère au premier abord. La physique du gros ballon est plutôt bonne, et l’apprentissage progressif du maniement de votre véhicule vous permettra à terme d’enchaîner les actions offensives et défensives de toute beauté. Turbo, saut, projection vers l’avant, votre panoplie de possibilités est assez large pour parvenir à glisser le ballon au fond des buts. Le jeu demande bien sûr un certain apprentissage mais dans un niveau de difficulté intermédiaire, j’ai enchaîné assez rapidement les victoires contre la console en mode tournoi. Des points de boost disposés çà et là sur le terrain font parti intégrante du gameplay et sont salutaires en cas de tentatives de sauvetage inespéré.

Vos différentes actions vous rapportent des points et vous pourrez customiser/améliorer vos véhicules. Les possibilités sont nombreuses et on prend au malin plaisir à façonner son équipe à sa propre image.

Rocket League

Une réalisation technique en deçà

N’y allons pas par quatre chemins. Le titre souffre d’aliasing assez prononcé sur certaines arènes et de textures en dessous de ce qu’on a pu voir sur les autres supports. Une semi déception puisque le plaisir de jeu est bien là mais on espère secrètement une mise à jour providentielle d’ici quelques temps pour avoir le beurre et l’argent du beurre. En mode portable, ces défauts son atténués mais toujours présents et s’ajoute à cela la petitesse des textes. Heureusement la fluidité est toujours au rendez vous et dans le feu de l’action, on finit par ne plus trop prêter attention à ces petits défauts.

La portabilité, avantage principal de cette version

Bien sûr pouvoir emporter Rocket League partout avec soi est un avantage indéniable. Le titre permet de jouer à 2 en écran splitté en mode portable (contre 4 en mode dock). On notera que le mode online vous permet d’affronter également les joueurs  Xbox et PC et par conséquent ne pas vous retrouver face à des serveurs déserts.

En conclusion

Les développeurs ont réussi à proposer une version Switch fluide disposant de toutes les options des versions sorties sur les autres consoles. Le jeu propose également tous les DLCs parus à ce jour et propose également du contenu exclusif comme les voitures à l’effigie de Mario, Luigi et Samus. Même si certaines concessions ont été faites au niveau des graphismes, Rocket League demeure un incontournable des jeux multi-joueurs et se doit de figurer dans votre ludothèque Switch au coté de Mario Kart.

Support: Switch  Editeur Psyonix – testé sur  Switch à partir d’un code fourni par l’éditeur