[TEST] Gal gun 2

Gal gun 2

Gal Gun Double Peace derrière son coté un peu coquin avait apporté un petit vent de fraicheur du coté des rail shooter avec une production qui s’avouait plus technique que son air léger ne le laissait supposer au départ. Gal Gun 2 reprend donc la formule de l’écolier lambda qui se voit confier un objet qui le rend irresistible aux yeux des écolières dont il va devoir se débarrasser à grands coups de phéromones. Mais là ou Gal Gun DP pouvait compter sur sa fraîcheur, Gal Gun 2 fait plutôt office d’une version 1.5 plus tout à fait fraîche.

Gal gun 2

On prend les mêmes

Vous incarnez donc un jeune lycéen qui découvre un beau jour de classe une mystérieuse application qui refuse de s’effacer de son smartphone. Heureusement pour lui, celle-ci ne déclenchera pas l’apparition d’un millier d’emails estampillés GDPR mais celle d’un immense colis contenant un casque de réalité virtuelle et ce qui semble être la combinaison d’un sèche cheveux et du Menacer de la Megadrive. Le casque nous permet alors de rencontrer l’ange Risu qui nous confie notre destin: se débarrasser des démons qui ont pris possession des jeunes filles de l’établissement à l’aide de notre panoplie de coquin virtuel.

et on recommence…presque

Exit ici le côté rail-shooteur. Vous devrez dorénavant faire face à l’assaut des demoiselles de façon statique avec quelques petites possibilités de straff lorsque vous êtes abrité derrière un objet comme un bureau par exemple. Vous pourrez néanmoins vous déplacer au sein de la pièce sous certaines conditions, le plus souvent en ayant abattu un certain nombre d’ennemis et en ayant tiré sur une silhouette vous représentant. On perd donc ici un peu en dynamisme ce qui n’est pas forcément une bonne chose vu que le titre n’est pas très exigeant en terme d’action.

Les demoiselles disposent toujours de leur point faible que vous devrez privilégier afin de leur faire atteindre l’extase et les rendre ainsi inoffensives. Vous disposez d’une fonction zoom à deux niveaux qui vous permet de mieux appréhender les écolières masquées par un élément du décor mais également les regarder dans le fond des yeux pour déclencher une vague d’extase pouvant mettre à mal plusieurs adversaires lorsqu’elle est déclenchée.

Petite nouveauté, l’apparition de démons qui prennent possession des jeunes filles et dont vous devrez vous débarrasser dans un premier temps avant de vous pencher sur leur hôte. Une fois séparés, vous pourrez alors aspirer les démons grâce à votre aspi-demon à l’instar de Luigi dans Luigi Mansion ou des célèbres Ghostbusters.

Le jeu se veut plus bavard que son prédecesseur et cela ajoute encore au manque de rythme du titre. Le jeu propose désormais des petites scenettes, sous titrées en anglais uniquement, dans lesquelles vous obtiendrez des quêtes annexes de la part de Nanako, votre voisine de classe, et de Chiru, votre voisine. Vous pourrez ainsi améliorer votre équipement mais également rendre services à d’autres pratagonistes du jeu avec lesquelles vous pourrez faire plus ample connaissance en leur offrant des bonbons ou les purifiant du démon qui les habite, le célèbre Doki Doki Mode de l’épisode précédent.

Et la technique dans tout ca?

Le titre est plutôt propre dans l’ensemble pour peu bien sûr que vous ne soyez pas allergique au coté Kawaï qui se ressent absolument partout que ce soit dans les musiques, les voix et les attitudes des différentes protagonistes. On note çà et là quelques ralentissements mais rien de bien méchant. Le « bestiaire » n’est pas des plus varié et les décors ont malheureusement trop tendance à se répéter.

Le principal défaut de Gal Gun 2 c’est qu’il semble être un choix mal assumé. De l’équipement de votre héros à ses déplacements, le titre semblait avant tout destiné à une expérience de réalité virtuelle que se serait retrouvée transposée à une expérience 2D classique afin de toucher le plus grand nombre. En résulte de très courtes sessions d’actions entrecoupée de parlotte et de gestion de relations pas forcément très inspirée qui peine à donner un rythme convaincant à l’ensemble.

En conclusion
Galgun 2 est une suite qui peine à convaincre. Les nouveautés apportées par rapport à son prédécesseur ne justifient pas forcément que les joueurs s'étant essayés au premier retentent l'aventure. Son coté non assumé d'expérience de réalité virtuelle l'exclut des rail shooters purs et durs pour en faire une expérience moins tournée vers l'action et plus rébarbative. Le coté gestion des relations n'étant pas non plus des plus développés, on se retrouve ainsi vers un épisode en demie teinte qui surfe avant tout sur son coté décalé pour susciter l’intérêt.

Support: Switch, PS4  Editeur PQube – testé sur PS4 à partir d’un code fourni par l’éditeur