Les 22 et 23 septembre derniers se sont tenus à la Halle Tony Garnier les Lyon Game Show (LGS) et Lyon Comic Gone. Je profite de cette introduction pour remercier chaleureusement les organisateurs pour m’avoir fait parvenir une accréditation. Le Lyon game Show est la déclinaison lyonnaise du Toulouse Game Show qui existe depuis 2007 et qui connait une fréquentation en forte croissance depuis. Il s’agissait ici de la première édition à Lyon. Le Comic Gone permet aux fans de bande dessinées, comics et manga de la région lyonnaise de se réunir et de partager depuis 2014.
L’événement prenait donc place à la Halle Tony Garnier, un lieu assez imposant et qui offre un bel espace pour les stands. L’ensemble était aéré, on circulait librement et on peut se demander si l’événement a rencontré le succès espéré, les organisateurs sauront nous le dire prochainement. Malgré quelques affiches disséminées dans Lyon, j’ai été surpris d’apprendre que certains acteurs de la région lyonnaise n’avaient été informés de l’événement que tardivement. Ajouté à cela le beau temps et le fait qu’il s’agissait de la première édition du LGS, on peut tabler sur une petite fréquentation mais qui saura probablement grandir dans le futur.
Un Lyon Game Show pauvre en gaming
Puisque c’est le cœur même de mon blog, je dois avouer que j’attendais plus coté Gaming que ce que le salon a proposé. Le Toulouse Game Show est décrit comme une convention sur le thème des jeux vidéo, de la science-fiction, du manga et de l’anime, du cosplay ainsi que de la culture japonaise et son petit frère est forcément inscrit dans cette ligne directrice. Je suis cependant resté sur ma faim en ce qui concerne le jeu vidéo. Sony et Nintendo étaient représentés via quelques bornes en libre service sur lesquelles tournaient des jeux plus ou moins récents, Ankama mettait en avant quelques uns de leur titres, un petit espace était dédié au retrogaming par le biais de Ouest Games et enfin quelques acteurs évoluant dans le domaine (Ecole des métiers du jeu vidéo) étaient présents.
C’est plutôt maigre pour l’amateur de jeux vidéo qui aurait pu être déçu en ne se basant que sur le nom de l’événement. C’est d’autant plus dommage quand on sait que Lyon abrite les sièges de Namco Bandai ou encore Electronics Arts et que certains studios comme ARKANE STUDIOS sont établis dans la région. J’aurai apprécié voir quelques uns de ces acteurs pour parler de leurs développements et de leur actualité. Peut être pour une prochaine édition et pourquoi pas soyons fou, un invité de marque pour effectuer une présentation ou tenir une séance de dédicace.
Mais avec de nombreuses autres opportunités
Car le Lyon Game Show et le Comic Gone c’est aussi l’occasion de sortir de son cocon et de découvrir ou alimenter d’autres centres d’intérêt et pour une première édition, l’événement a su tenir ses promesses. Vous excuserez ici mon ignorance et ma maigre connaissance du domaine qui m’empêcheront de vous donner une analyse pointilleuse de la situation mais mon coté néophyte ne m’a empêché de profiter du salon, bien au contraire.
De nombreux acteurs de la bande dessinées/comics étaient réunis, accessibles et disponibles pour discuter, parler de leurs œuvres avec le sourire et proposer dédicaces et commissions. Parmi eux nous pourrons citer, et je m’excuse de ne pas citer toute le monde, David Nakayama, un artiste dont j’apprécie beaucoup le travail et qui a officié auprès de Marvel pour un certain nombres de couvertures notamment (Hulk, Spider Man, Deadpool…).
David Nakayama m’a dédicacé un chouette Spider-Man réalisé pour la promo de Spider-Man Homecoming
Maliki était également présent pour dédicacer ses œuvres avec des sketchs de toute beauté. Sa présence faisait écho au nouvel ouvrage de Third Editions, La légende Chrono Trigger, dont il a réalisé l’illustration de couverture; ouvrage présenté et disponible à la vente en avant première sur le salon (il sera officiellement en vente d’ici à quelques semaines).
Pour l’amateur de BD/Comics le salon était un véritable plaisir et un piège pour votre porte monnaie mais la qualité des intervenants était au rendez-vous.
Une des figures de proue du salon était la présence de Richard Dean Anderson (Mac Gyver, Stargate SG1) et de Ross Mullan (Le marcheur blanc dans Game of Thrones). Les gens étaient venus nombreux pour une dédicace ou être pris en photo avec les deux acteurs mais le moment le plus intéressant était sans nul doute la table ronde avec les deux acteurs où le public a pu poser des questions plus ou moins intéressantes, soyons francs, aux deux invités. Malheureusement pour lui, Ross Mullan a été quelques peu vampirisé par les questions destinées à Richard Dean Anderson. L’acteur a néanmoins pu avoir l’occasion de nous en apprendre plus sur ses motivations pour devenir acteur et la grande passion qu’il voue à Scoubidou. Richard Dean Anderson a, quant à lui, pu partager quelques anecdotes et nous montrer, malgré le poids des années, que l’humour est toujours présent. Pour ceux et celles qui se poseraient la question, non, le reboot de la série n’a pas vraiment ses faveurs et le mystère a été levé sur le personnage qu’il a préféré incarner, désolé pour les fans de Mac Gyver.
Richard Dean Anderson
Le salon a également été le lieu de quelques animations avec une scène Just danse qui, avouons le, n’a pas rencontré un grand succès, un concours de cosplay avec des propositions de qualité et un certains nombres de conférences aux sujets divers et variés comme la collection, les comics ou encore des rencontres avec des comédiens.
Parlons comédiens justement et le plateau était assez riche. Je n’ai pas résisté au plaisir de faire dédicacer un petit Manga Dragon Ball par Brigitte Lecordier (voix de San Goku jeune) et Patrick Borg (voix de San Goku adulte, David Boreanaz) mais vous pouviez également rencontrer Benoit Allemane (voix de Morgan Freeman), Yoann Borg (voix de Taki dans Your Name notamment) et Passe Partout pour les fans de clés et de clepsydre.
A moi nuage magique!
Je ne saurai terminer ce petit tour d’horizon sans parler du concert de Bernard Minet. J’en vois déjà quelques uns sourirent derrière leur écran mais que neni. Sans contexte un des moments phare de ces 2 jours et un concert emprunt de nostalgie. Pendant une petite heure, l’artiste a distillé les génériques qui ont bercé l’enfance/adolescence des trentenaires/ quarantenaires comme moi et force est de constater que cela fonctionne plutôt bien. On sent que Bernard Minet prend un réel plaisir à partager avec le public, réagissant aux sollicitations et surtout le bonhomme s’amuse et c’est communicatif. L’ affluence était au rendez vous et le scepticisme qui m’accompagne en toute occasion a rapidement laissé place au plaisir de me remémorer mes après midi passés en compagnie du Club Dorothée et de Nicky Larson, Les chevaliers du Zodiaque et de Juliette Je t’aime (oui toi aussi tu regardais, inutile de le nier). Merci Monsieur Minet pour ce petit instant d’insouciance.
Aucun danger ne l’impressionne…
A l’heure du bilan, je dois avouer que j’ai passé un bon moment avec des invités de qualité et une offre assez généreuse pour une première édition à Lyon. Je dois souligner la disponibilité et la gentillesse des différents intervenants qui répondaient toujours avec le sourire aux nombreuses sollicitations. Il faut également mentionner le professionnalisme de l’organisation avec un accueil de qualité et un salon maîtrisé. Une très bonne expérience qui me fait espérer une seconde édition avec, soyons optimiste, une offre gaming plus importante pour s’approcher de la perfection.
