Oui, Oceanhorn emprunte grandement à Zelda. Oui Oceanhorn a un fort accent de Windwaker. Mais Oceanhorn ne doit-il être considéré que comme une copie? C’est ce que nous allons essayer de voir dans ce test.
It’s dangerous to go alone, take this
Avec Oceanhorn nous sommes effectivement en terrain connu. Le prélude du titre vous apprend que votre père s’est rendu seul affronter un monstre nommé Oceanhorn. Ce dernier vous laisse alors une lettre relatant son histoire que vous trouvez à votre réveil. N’écoutant que votre courage, vous décidez d’aller retrouver votre père et d’affronter ce monstre terrifiant.
Armé seulement de votre bâton, vous allez très rapidement être guidé par un ami de votre père pour trouver épée et bouclier. De quoi quitter votre île pour partir à la recherche de 3 emblèmes censés mettre à mal Oceanhorn.
Il était un petit navire…
Le jeu va donc vous faire parcourir les océans et explorer les îles qui composent la carte du monde. Chaque île sera l’occasion de rencontrer de nombreux personnages, d’effectuer certaines quêtes et de compléter votre arsenal (flèches, bombes…). Chaque île propose également 3 défis qui vous permettront de gagner des points d’expérience et augmenter votre niveau. Vous débloquerez alors de nouvelles capacités comme le fait de pouvoir transporter plus de flèches par exemple. Abattre les monstres vous permet également de gagner des points d’expérience, ajoutant un petit coté RPG (certes limité) au titre. Vous n’échapperez pas au traditionnel aller retour entre les îles, certaines capacités étant parfois nécessaires pour explorer d’avantage ces nouvelles terres. La navigation entre les îles est automatique, vous désignez votre destination sur la carte du monde et c’est tout. Les trajets peuvent ainsi se révéler quelques peu monotones. Heureusement ces derniers ne sont pas trop longs et vous vous verrez rapidement équipé d’un canon histoire de dézinguer quelques monstres marins au cours de votre voyage.
Un jeu attachant mais pas exempt de défauts
Oceanhorn est bourré de charme. Même si le héros est assez quelconque et le bestiaire limité, la direction artistique du titre fait mouche avec des environnements colorés et chaleureux. Le framerate reste à 60 FPS constants que ce soit un mode portable (720p) ou sur la TV (1080p). Petit bémol pour les énigmes qui ne sont pas très compliquées et se limitent le plus souvent à activer un interrupteur ou à pousser quelques caisses. La mini carte ne vous sera pas très utile. Une carte plus grande et plus détaillée aurait été appréciable pour s’y retrouver dans les donjons parfois labyrinthiques. Mention spéciale pour les musiques, composées en partie par Kenji Ito et Naboo Uematsu, qui confèrent au titre une excellente ambiance sonore.
En conclusion
Oceanhorn est un très bon jeu. Proposé à petit prix, ce dernier vous occupera entre 10 et 15 heures. Une durée de vie idéale pour le titre qui ne tombe ainsi pas dans le piège du remplissage inutile. Malgré quelques petits défauts, Oceanhorn arrive tout de même à se démarquer de sa muse pour être plus qu’un sous Zelda et c’est déjà beaucoup.
Support: Switch, PS4, Vita, Xbox One ; Développeur: FDG Entertainment – testé sur Switch à partir d’un code de jeu fourni par le développeur