Mais c’est Shuper!

Shu est un jeune homme-oiseau qui n’avait rien demandé. Mais la nature n’étant pas si bien faite, la tranquillité de son petit village se voit un jour mise à mal par une entité maléfique matérialisée sous forme de nuages menaçants.Le patriarche du village n’écoutant que son courage permet à notre héros et ses compagnons villageois de s’échapper au sacrifice de sa petite personne.

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Une fois cette introduction sous forme d’images légèrement animées passée, nous nous retrouvons donc aux commandes de notre petit volatile pour affronter une quinzaine de niveaux et venir à la rescousse des autres villageois et bien sûr lutter contre le vil envahisseur mais ça vous l’aviez deviné..

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Mais contrairement à d’autres jeux où les personnages secourus vous gratifient d’un merci furtif, les personnages secondaires joueront ici un rôle essentiel à votre survie, chaque personnage vous attribuant temporairement une capacité bien utile (double saut, ralentissement du temps par exemple). Bien utile car votre petit personnage ne dispose que de son saut et de sa capacité à planer pour affronter son aventure. Le jeu alterne des séances de plate forme libre avec des niveau à scrolling dans lesquels vous êtes poursuivis par l’amas de cumulo-nimbus légèrement énervé.

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L’aventure est très joliment réalisée, la direction artistique apportant au titre une esthétique particulière mais charmeuse bien soutenue par des musiques envoûtantes. Le titre est assez facile à prendre en main et propose quelques challenges complétistes qui vous amèneront à traverser les niveaux plusieurs fois (collecte de papillons/tablettes/oisillons dissimninés à travers le niveaux) ainsi qu’un mode chrono. On se demande d’ailleurs si cette collectionite aiguë n’a pas pour but de masquer le principal et peut être seul défaut du jeu, sa durée de vie d’à peine quelques heures d’autant que le jeu propose de nombreux chekpoints au sein des niveaux.

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Shu est assurément un jeu auquel il faut avoir joué, certains lui reprocheront sa durée de vie (surtout si ils n’ont pas l’âme complétiste) mais se priver de ce jeu serait passer à coté d’un titre qui au delà de sa poésie possède sa propre identité dans ce monde de copies carbone matinées de skins. Un bon jeu qui laisse espérer une grande suite.

testé à partir d’un code fourni par le développeur