Avec la descente aux enfers de PES, les joueurs n’avaient plus beaucoup de choix pour assouvir leur passion du ballon rond. Il faudrait se tourner cette année vers Fifa pour bénéficier d’une « simulation » de football aboutie (tout du moins au lancement). Fifa avait donc le champs libre pour asseoir sa domination, peut être un peu trop libre pour ne pas se reposer sur ses acquis.
Une intro pleine de star
Fifa 22 abore la nouveauté sous l’aspect de la présentation. Avec des menus plus dynamiques mais pas toujours instinctifs, le titre nous fait bénéficier d’une jolie introduction où se mêlent David Beckham, Eric Cantona ou encore Thierry Henry pour ne citer qu’eux.
Cetet dernière à le mérite de noous familiariser en douceur avec les commandes de bases du titre jusqu’à une finale de coupe d’Europe PSG-Chelsea, on est jamais mieux servi que par soit même. Mais en dehors de paillettes et des stars, les joueurs seront avides de savoir ce qu’il en advient du gameplay.
Fifa 21avait tenté à coup de patches et de re-patch de limiter la casse en plus ou moins de réussite du déséquilibre attaque/défense dont il faisait preuve. Cette édition 2022, même si elle n’y parvient pas totalement; on a toujours affaire à quelques mobylettes et à la célèbre passe en profondeur qui tue, a le mérite de laisser entrevoir une lueur d’espoir avec des défenseurs et des milieux de terrain qui servent à quelque chose et qui parviennent à briser la ligne de passe.
Ce qui reste peut être le plus flagrant réside dans l’animation, pardon hypermotion, argument marketing de cette année qui se traduit par une vitesse de jeu sensiblement moins élévée qui laisse la part belle à une animation un cran au dessus de ce qu’on avait l’habitude de voir, que ce soit au niveau du joueur mais également de chacun des blocs de l’équipe. En résulte un jeu plus posé, plus construit, qui mettent aussi en avant les dribbles et la conservation de balle.
Les gardiens ont aussi bénéficié d’une petite refonte, en les rendant plus efficaces même si j’ai encore pu constater quelques buts gag résultant d’un gardien qui laisse bêtement passer le ballon transmis par un défenseur ou des gardiens perdus sur certaines frappes de loin.
Loin d’une révolution, le gameplay repart donc sur de bonnes bases, nous sommes encore loin de la simulation mais Fifa 22 demeure agréable à pratiquer dans la construction du jeu.
Du contenu, en veux -tu en voilà
On était déjà habitué et cette édition 2022 ne déroge pas à la règle, le titre bénéficie d’un contenu assez riche. Le mode Volta (successeur spirituel de Fifa street) est toujours de la partie même si sa vocation multijoueurs est plus que jamais mises en avant, un vrai solo étant aux abonnés absents.
Un jeu dans le jeu car il vous est possible d’améliorer votre équipe par le biais d’un arbre de compétences pour vos joueurs ou encore en participant à des matches contre l’IA afin de se constituer l’équipe la plus compétitive possible.
A Volta s’ajoutent le mode Carrière, qui s’enrichit encore quelque peu afin de proposer une offre assez complète dans le management de votre équipe, de l’équipement au budget en passant par votre effectif, ainsi que les modes Clubs Pro, les matches rapides et les Divisions en Ligne.
N’oublions pas le paradis de la microtransaction qu’est Ultimate Team, rendu un peu moins contraignant dans l’organisation des matches mais toujours aussi exigeant pour votre portefeuille ou votre vie sociale.
Pas tout à fait Next-gen
Attardons nous quelque peu sur les graphismes J’évoquais l’intro très sympathique et cette qualité se retrouve dans les différents ralentis avec un soin significatif apporté aux joueurs les plus connus. Sur le terrain, le constat est un peu plus sévère avec par exemple des pelouses qui ne bénéficient pas d’un rendu exceptionnel. Alors certes cela semble un chouia plus fin mais c’est assez léger et nous sommes encore loin de l’extase visuelle. Coté sonore, on retrouve les traditionnels chants de supporters pour mettre une bonne ambiance dans les stades, bien meilleur en tout cas que celle des commentaires où Hervé Mathoux se retrouve bien seul après l’éviction de Pierre Menès. Même si on ne regrettera pas ce dernier, il faut avouer que le dynamisme des commentaires perd énormément avec un seul intervenant.
Loin d’être une révolution, Fifa 22 se contente d’assurer être l’épisode de transition qu’aurait du être la précédente mouture. Des efforts ont été faits, il faut dorénavant les concrétiser pour ne plus se contenter d »être le roi des charts mais le roi tout court.
En conclusion | ||
En progression pourrait-on noter à la fin du belletin de l'élève Fifa. Tout n'est pas parfait mais des signes de remise en question ont été observés du coté du gameplay. Si le contenu ne semble plus trop évoluer, malgré un mode Volta qui perd de sa superbe en solo, EA semble avoir entendu les joueurs pour proposer une expérience footballistique satisfaisante sur le terrain. Reste qu'il faudra proposer bien plus l'année prochaine pour justifier un nouveau passage à la caisse et si possible éviter l'expérience free to play qui ne semble pas porter chance. |
||
J'aime: | - Un épisode plus posé, laissant place à la construction - L'hypermotion (PS, Serie S|X) - Des progrès dans l'animation |
|
Je n'aime pas: | - Des licenses ont disparu, comment refaire ce petit France-Suisse des familles? - Les microtransactions ont la peau dure - Visuellement, c'est timide sur la pelouse - Les commentaires à une voix |