Je ne compte plus les heures passées en compagnie des épisodes Playstation affublés à l’époque du patronyme du regretté Collin McRae. C’est donc avec une certaine curiosité que j’ai accueilli ce nouvel épisode. Après un épisode assez punitif et très axé simulation, Codemasters revient donc avec Dirt 4 et la promesse d’un jeu plus accessible. Qu’en est-il vraiment?
Deux types de Gameplay, plusieurs modes de difficulté
Dès les premières minutes de jeu, le titre vous propose de choisir antre deux types de conduites. Le mode Gamer, est destiné à ceux qui ne souhaitent pas se prendre la tête, en activant un certain nombre d’aide à la conduite. Vous pourrez ainsi freiner comme un goret, le jeu ne vous en tiendra pas trop rigueur. Le mode Simulation, destiné aux vrais durs, rejoint l’esprit du précédent épisode avec une conduite plus exigeante et punitive. Un freinage trop marqué pourra être synonyme de tête à queue, un passage sur le bas coté? c’est la sortie de piste assurée. Codemasters a donc pris soin d’écouter les retours du public et a essayé d’en contenter le plus grand nombre.
Chaque mode permet également de configurer un mode de difficulté parmi quatre, chacun devant parvenir au final à configurer le titre à sa convenance.
Du contenu en pagaille
Dirt 4 n’est pas avare en contenu. Outre l’Académie qui vous permettra de vous familiariser avec les techniques de pilotages et obtenir de précieux conseils, le titre propose un mode carrière, un mode compétition ainsi qu’un éditeur de spéciales.
Le mode carrière est très complet et vous permettra de participer aux différentes disciplines qui composent le titre. le Rally, le Land Rush, le Rally Cross et l’Historic Rally vous offriront de nombreux challenges au volant de véhicules différents (une cinquantaine pour l’ensemble du titre, du buggy aux bolides WRC en passant par les trucks) procurant des expériences de conduite différentes. Plutôt que d’enchaîner les courses, Codemasters a scénarisé son mode carrière en y intégrant la gestion d’une écurie plutôt convaincante. Création d’une équipe, gestion des véhicule et des infrastructures, relation avec les sponsors. Tout a été prévu pour ajouter une expérience supplémentaire à celle de la conduite.
Le mode compétition vous permettra de participer à des épreuves concoctées par les développeurs. Vous pourrez y affronter d’autres joueurs et celui-ci devrait être mis à jour de manière régulière. Un bon moyen d’augmenter la durée de vie du titre.
Un ajout très appréciable est l’éditeur de spéciales. Très simple et convivial, il vous permettra de créer rapidement une course en indiquant la longueur du tracé, sa difficulté, les conditions climatiques mais également de partager votre création.
De bonnes sensations de pilotage mais…
Quels que soient le mode de jeu choisi et le niveau de difficulté, les sensations de conduite sont au rendez vous. Vous prendrez un réel plaisir à conduire et le caractère évolutif de la difficulté donnera à chacun l’impression de progresser.
Si l’on doit trouver un défaut à Dirt 4, il est à dénicher du coté des graphismes. Le jeu n’est pas bien beau, voire moche en certaines occasions, avec des textures d’un autre temps et des environnements un peu vides peu agréables à l’œil. Le jeu ne propose que 5 types d’environnement avec des spéciales situées dans le Michigan (USA), en Australie, Espagne, Suède et Pays de Galles. Nous avons bien sur droit aux traditionnelles courses de nuit/sous la neige. Le titre maintient un frame rate à 60 FPS constant contribuant grandement au plaisir de pilotage.
Le coté sonore est par contre très bien géré, avec des sons moteur très bien rendus, une playlist agréable et un copilote rarement pris en défaut.
En conclusion
En ayant su adapter son titre aussi bien aux néophytes qu’aux joueurs expérimentés, Codemasters a réussi son pari et nous propose ici une expérience susceptible de plaire à tous. Doté d’un contenu riche et proposant une excellente expérience de conduite, le titre ne pêche que par son coté esthétique, ce qui ne doit pas vous empêcher de lui accorder sa chance.
Support: PS4, Xbox One, PC ; Développeur: Codemasters – testé sur Xbox One à partir d’un code de jeu fourni par le distributeur