[AVIS] Samurai Warriors 5

Samurai Warriors 5

Samurai Warriors nous revient après de nombreuses années d’absence dans un épisode canonique sobrement baptisé Samurai Warriors 5. Dans ce muso, les joueurs se retrouveront au cœur de l’ère Sengoku mettant en avant les personnages de Nobunaga Oda et de Mitsuhide Akechi.

Une formule classique

Contrairement à Dynasty Warriors 9 qui avait osé maladroitement un soupçon de nouveauté en s’aventurant dans les vastes pleines du monde ouvert, Samurai Warriors 5 revient aux bases de la discipline : une histoire construite sur différentes missions à mener à bien et des cartes de taille satisfaisante mais néanmoins limitée.

Si nouveauté nous devons chercher, nous devrons le faire du coté des graphismes. Petit coup de jeune de ce coté, avec un cell shading salutaire qui met bien en avant les différents personnages et leur classe naturelle. Le jeu n’est pas exempt de défauts cependant avec pas mal d’éléments qui poppent çà et là, des vagues ennemis qui semblent sortir d’un vortex de Sliders et des décors colorés mais plutôt basiques.

Le titre nous propose d’incarner 27 guerriers, ce qui semble bien moins que d’autres épisodes mais a le mérite de gommer l’effet clonage à outrance du roster. Cela permet surtout de développer un peu plus les personnages et le scénario au cours des différentes cinématiques qui encadrent les missions.

Les différents protagonistes gagneront en expérience au fil des bataille ce qui se traduira par une meilleure maitrise des armes équipées et l’obtention de nouvelles techniques de combat. A cela s’adjoint des compétences offensives/défensives ou une super attaque que l’on pourra attribuer à une combinaison de touches. Bien évidemment, ces capacités à usage infini sont quelque peu limitées dans leur utilisation et vous devrez constamment surveiller la jauge qui les conditionne pour les déclencher au moment opportun.  Cela confère au titre une certaine accessibilité puisque ce dernier n’est pas très difficile: l’expérience se gagne facilement et des points d’expérience supplémentaires gagnés au combat peuvent être attribués entre chaque mission. Dans les niveaux de difficultés les plus élevés, le challenge est néanmoins bien présents et vous obligera à bien customiser vos héros. Le jeu est également jouable en co-opération de quoi passer un bon moment avec un(e) ami(e).

le mode Citadelle, un bonus sympathique

Outre la forge,  les écuries, le marchand, ou le dojo qui vous permettront de booster vos personnages ou vos armes par exemple, le jeu introduit un nouveau mode avec la Citadelle. Dans ce semblant de tower defense, vous devrez repousser des vagues d’ennemis en déployant vos unités au sein de la carte et tenir vos positions pendant un temps déterminé. Ce mode en soi se révèle assez plaisant même s’il ne gomme pas le problème inhérent au genre, sa répétitivité.

Au final, cet épisode ne révolutionne en rien le genre ni la série mais se révèle assez agréable à jouer. Malgré une réalisation technique un peu à la traine, des chargements longuets, le jeu propose une direction artistique agréable, de jolies musiques, un doublage japonais de qualité et des sous titres en français. De quoi passer un bon moment.

En conclusion
Samurai Warriors 5 ne révolutionnera ni la série ni le genre mais il est efficace et nous passons un bon moment en sa compagnie. Les amoureux du genre seront ravis de retrouver un titre agréable et les nouveaux venus un titre accessible, d'autant plus en coop. Le petit coup de polish visuel par le biais du cell shading (aka le cache misère) ne gomme pas tous les défauts techniques qui s'accumulent au fil des épisodes mais le tout reste suffisamment convaincant. Un bon retour aux sources.
J'aime:- Un titre accessible et agréable
- Classique mais efficace
- Des personnages un peu plus profonds grâce à un roster limité
- Le mode co-op
Je n'aime pas:- Réalisation un peu à la traine
- La répétitivité inhérente au genre
- Des ennemis parfois trop passifs
Support: Switch, PS4, PS5, Xbox One, Xbox serie X|S Editeur: KOEI TECMO  – testé sur Xbox Serie X à partir d’une copie fournie par l’éditeur.