Après avoir fait ses premiers pas sur Nintendo 3DS, Rue Factory 4 nous revient dans une version spéciale sur Switch. Jeu hybride entre Harvest moon pour le coté simulation de vie à la ferme et un action RPG classique, le titre trouve tout naturellement sa place sur la portable de Nintendo mais l’intérêt est-il au rendez vous?
On prend les mêmes…
Ceux qui sont habitués à la saga Harvest Moon/Story of Seasons et bien sûr Rune Factory ne seront pas dépaysés. On revit encore et encore la même introduction, celle d’un personnage nouvellement débarqué au sein d’un village qui va devoir dans un premier temps se familiariser avec le travail à la ferme.
Ici nous jouerons donc le rôle d’un homme ( ou d’une femme) qui après avoir été frappé et jeté par dessus bord d’un bateau volant se retrouve amnésique. Notre héros est accueilli par Ventuswill, une divinité dragon, qui le confond avec le prince attendu par le village. Notre personnage devra donc développer le village mais également le protéger contre les menaces des environs en s’éloignant parfois de ses récoltes pour affronter des ennemis.
Rapidement notre héros se voit confier quelques outils et graines et un petit champs à cultiver. Nous sommes en terrain connu, aucune surprise de ce coté là. Le terrain devra être biné, les graines plantées et arrosées et au bout d’un certain nombre de jours (dépendant du type de graine) les légumes/fleurs pourront être récoltés. A ce stade plusieurs options sont envisageables: vous pouvez les manger afin de récupérer PV et PR (points de vie et d’action), les utiliser dans des recettes de cuisine (pour obtenir des plats aux propriétés plus importantes), dans des formules de chimie pour créer des potions ou bien être vendus afin de récupérer de l’argent.
Entretenir des relations
Pour entretenir de bonnes relations avec vos concitoyens et ainsi obtenir des points de prince qui vous permettront de développer la ville, vous devrez réaliser des tâches pour eux. Les premières pourront être considérées comme une sorte de tutoriel et vous permettront d’obtenir de nouveaux outils ou encore vous initier à la pêche par exemple. Il sera même possible d’entretenir des relations d’amitié voire plus si affinité avec certains personnages du village.
Cette version spéciale contient des épisodes supplémentaires dont notamment le mode jeunes mariés qui permet de débloquer des histoires supplémentaires pour les couples que vous auriez pu former.
A l’attaque
En addition au travail des champs, Rune Factory permet d’explorer des zones ou vous devrez affronter des montres et autres boss. Au fur et à mesure de votre avancée, vous gagnerez de l’expérience et gagnerez en niveau. Vous pourrez également vous confectionner des armes de plus en plus puissantes ainsi qu’apprendre des magies plus ou moins efficaces suivant le type d’ennemi.
Cet aspect action-RPG apporte un réel intérêt au titre et rompt la monotonie qui finit irrémédiablement par s’installer avec l’aspect purement fermier du titre. Vous pourrez en outre apprivoiser certains des monstres rencontrés pour vous aider lors des combats ou encore dans certaines tâches du quotidien.
Quelques ajouts bienvenus
Par rapport à la 3DS et son interface double écran, le titre a été repensé pour faire afficher la carte suivant 3 niveaux à l’aide d’une des gâchettes. Le travail est plutôt réussi car le tout s’avère parfaitement lisible. Les textures ont été affinées, les graphismes ont bénéficié d’un petit gain de résolution même si l’on note encore de l’aliasing. Nous ne sommes pas face à un des plus beaux titres de la console mais cela reste mignon et propre.
Un nouveau mode de difficulté fait son apparition, quelques scénettes ont été ajoutées. Le titre bénéficie de quelques doublages en anglais ou en japonais et est proposé intégralement en français.
Au final Rune Factory apporte un aspect action bienvenu dans le monde quelque peu rébarbatif du jeu fermier et s’avère une très bonne expérience sur la console de Nintendo même s’il ne surprendra pas les amateurs de la série.
Support: Switch Editeur: Marvelous Inc – testé sur Switch à partir d’un code fourni par l’éditeur, merci à lui.