[AVIS] PC Engine Mini

PC Engine Mini

Ce n’est un secret pour personne, je suis un grand amateur de PC Engine. Bien avant l’avènement d’internet,  je parcourrais avec envie les magasines Jeux Vidéo de l’époque en bavant devant cette petite console en taille mais grande par le talent. Je n’ai en effet possédé cette console que sur le tard, en devenant autonome financièrement et me suis constitué avec le temps une petite ludothèque de taille modeste mais d’une grande qualité de cœur.  Je me suis principalement orienté vers les jeux au format hucard même si je gardais et garde encore un œil envieux vers les jeux proposés au format cd.

Lorsque Konami a annoncé la sortie de la PC engine Mini, j’étais bien évidemment aux anges, ravi de constater que Konami n’avait pas oublié cette partie de son catalogue. Plutôt content également puisque que par son biais certains pourraient toucher de prêt à sa ludothèque, la flambée du rétro ayant eu un impact non négligeable sur les prix, même pour les jeux les plus courants.

Je profite de cette introduction pour remercier chaleureusement Konami qui m’a fourni la PC Engine Mini (version coregrafx) qui a servi à établir mon avis. Sans oublier F.G. que je remercie aussi grandement.

Un peu d’histoire

Mais avant de nous arrêter à la version mini, je pense qu’il est nécessaire de s’intéresser dans un premier temps à sa grande sœur. Née de la collaboration entre Hudson Soft et NEC, la PC Engine est apparue le 30 octobre 1987 au Japon. Console Mini avant l’heure, elle reste encore aujourd’hui la console de salon la plus petite jamais créée (en dehors des minis telles que nous les connaissons aujourd’hui) de part ses dimensions exceptionnelles ( 14 cm × 14 cm × 3.8 cm). Console 8 bits, concurrente de la Famicom et de la Master System, cette dernière tenait parfois la dragée haute aux productions 16 bits (le port de Street Fighter II est impressionnant).

Sodipeng

Cependant malgré ses qualités techniques indéniables, la console est restée relativement confidentielle sous nos latitudes même si la France a bénéficié d’une distribution « officielle » via la société SODIPENG à partir de novembre 1989. Officielle entre guillemets, car NEC n’a que très peu été impliqué fournissant uniquement les consoles à Sodipeng. Et on ne peut qu’être admiratif du travail fourni par la petite société qui a non seulement modifié intrinsèquement la console pour l’adapter aux normes françaises mais aussi ajouté des notices (très succinctes) aux versions japonaises des titres qui nous étaient proposés.

Car oui heureusement, nous avons eu droit aux versions japonaises et leur magnifiques jaquettes et non les horribles versions américaines qui donnent encore des cauchemars à tout joueur qui se respecte. La PC Engine mini proposant des jeux issus des deux ludothèques, vous vous en rendrez vite compte.

Oui il s’agit bien du même jeu (version jap à gauche, version US à droite)

Doté d’un microcosme actif, sans doute trop d’ailleurs, la PC Engine a connu de nombreuses déclinaisons. Coregrafx (couleur anthracite et logo bleu)  et Coregrafx II (couleur anthracite et logo orange) seront des révisions de la PC Engine de base (blanche) dont la principale modification sera d’adopter une sortie AV au lieu de la diabolique sortie RF. Mais la belle ne s’est pas arrêté à ce stade et la gamme PC Engine a connu maintes versions/accessoires avec la PC Engine shuttle, une étrange console en forme de vaisseau spatial destiné en premier lieu aux enfants, la Supergrafx (version boostée de la PC Engine qui ne connaîtra que 5 jeux exclusifs au support) et bien sûr l’ajout du CD rom via des accessoires ou des versions tout en un dont notamment la PC-Engine Duo-RX. Ajoutez à cela des cartes systèmes comme la PC-Engine System Card (v.1.0, v.2.0 et v.2.1), la PC-Engine Super System Card v.3.0 et l’Arcade Card Pro et Duo nécessaires pour faire tourner certains jeux  et vous comprendrez un peu la confusion qui s’est installée au sein des joueurs pour identifier la configuration requise pour faire tourner le dernier jeu à la mode.

Autre point important, la console n’était étrangement dotée que d’un seul port manette, obligeant ainsi à l’achat d’un multitap pour jouer à plusieurs notamment à bomberman.

Au milieu de tout cela, comment passer sous silence la PC-Engine GT, la rolls des consoles portables et la PC-Engine LT, version transportable de la PC Engine dotée d’un écran LCD de 4″ repliable et d’un tuner TV intégré. Deux magnifiques machines qui ont connu un succès relatif mais qui reste encore pour beaucoup de joueurs un Graal absolu.

PC Engine GT

En dehors du CD rom apparu plus tard, les jeux étaient des un premier temps proposés sur des cartes baptisées hucard dont les dimensions rappellent celles d’une carte bancaire. Je vous renvoies à quelques billets que j’avais publiés au sujet de ce format que j’apprécie tout particulièrement: Les cards: le format de poche et Hucard Mystery: le dos inversé.

Et les jeux dans tout cela? Epoque oblige beaucoup d’arcade et de shoot mais pas que. La ludothèque est bien trop fournie pour être exhaustif mais on pourrait retenir de façon tout à fait subjective en se limitant au format hucard:

  • Shoot’em up :  GunhedMagical Chase,  Parodius Da!R-Typela série des Soldier, PC Denjin, Gradius, Coryoon…
  • Plates-formes : Liquid KidsParasol Stars, les PC GenjinWonder Boy III: Monster Lair, Son Son II…
  • Beat them allSplatterhouse
  • CombatStreet Fighter II’: Champion Edition
  • Sport : Final Match Tennis, Nekketsu Kōkō Dodgeball Bu: Soccer Hen
  • RPG : Neutopia 1&2
  • Divers : Bomberman, Devil Crash

Et la PC Engine (Coregrafx) mini alors?

La petite consoles a été accueillie par ses grandes sœurs, on ne rentre pas dans la famille comme cela, il est nécessaire de passer toutes une série d’épreuves avant.

On retrouve un packaging similaire à l’original (au revoir la mention NEC), bon point pour le collectionneur.

Au niveau du contenu la console est accompagnée d’une manette, d’un câble HDMI et d’un câble usb (sans chargeur) et d’une notice succincte. Les câbles sont suffisamment longs pour permettre de jouer à distance confortable de l’écran.

La manette de la Coregrafx mini (à l’extrême gauche ci dessous) est très similaire à l’originale (à droite). Elle semble un peu plus légère et s’accompagne de la fonctionnalité turbo contrairement au pad fourni avec la version japonaise de la PC Engine Mini.

Je me suis également procuré pour cet avis un pad sans fil 8BitDo présenté ci-dessous.

La Coregrafx Mini est à peine plus petite que son aînée, preuve du tour de force qu’avaient réussi NEC et Hudson à l’époque. Le design est très proche de l’original même si l’on perd ici quelques références comme le logo NEC de la console par exemple. Le plastique utilisé est épais et le tout donne un sentiment de bonne qualité.

Elle dispose également de deux port manettes (ici en usb) contrairement à sa grande sœur qui n’en disposait que d’un. Le port d’extension de la version originale, à l’arrière, est ici remplacé par la prise d’alimentation et la prise HDMI.

A noter que des manettes supplémentaires (blanche type PC Engine) et un multitap sont vendus séparément pour les jeux se jouant à plus de 2 ( Dungeon Explorer, Bomberman ’93, Bomberman ’94, Bomberman Panic Bomber et Moto Roader).

Bien évidemment, il n’est pas possible d’insérer une hucard dans le port ici factice.

Au niveau du set-up qui m’a permis de me faire un avis sur la machine, j’ai mis côte à côte Coregrafx Mini et Coregrafx enfin de comparer quelques titres. Bien sûr les écrans ne sont pas identiques, la Coregrafx Mini est brachée en HDMI et la Coregrafx via un AV booster. La comparaison n’est donc pas des plus strictes mais l’idée était de se faire un avis global sur la qualité de l’émulation.

Après avoir allumé la console, il faut patienter (une première fois) quelques secondes avant d’accéder à l’interface. Pour posséder quasiment toutes les mini, je dois avouer que l’interface qui nous est proposée ici est la meilleure que j’ai pu voir jusqu’à présent. Mention spéciale aux musiques des menu tantôt dans un esprit chiptune exquis ou dont les premières notes vous filent immédiatement la banane. Comme nous le verrons un peu plus tard, la ludothèque est divisée en deux catégories principales: jeux US/JAP. Vous pouvez configurer l’interface des jeux japonais avec un thème PC Engine ou Coregrafx mais aussi configurer les fonds d’écran en jeu (moins inspirés que l’interface générale).

Vous disposez de nombreuses options de rendu/filtre (4/3, pixel perfect, rendu CRT, économiseur d’écran..) dont un rendu type PC Engine GT, peu pratique au final mais on apprécie le souci du détail. Pour éviter quelques effets de distorsion plus ou moins visibles suivant les titres, on privilégiera le rendu pixel perfect.

Si la partie hardware a été confiée à HORI, l’émulation a quant à elle été laissée aux bons soins d’M2 qui officie sur bon nombre de compilations/titres voire certaines autres consoles Mini.

Sur les comparaisons que j’ai pu effectuer ou tout simplement en jeu, je dois reconnaître que je suis très content de ce que Konami nous propose ici. L’émulation est très satisfaisante, le rendu est vraiment très propre; le passage en HDMI et 720p redonne une seconde jeunesse aux titres. Là où le rendu de la Coregrafx semblait un peu terne sur mon LCD  via AV booster, je retrouve des couleurs vives, non baveuses, un rendu plus lumineux mais néanmoins fidèle. Coté framerate, du tout bon là aussi.

Je n’ai constaté que peu (voire pas) de lag avec l’utilisation de la manette officielle ou avec la 8Bitdo. Petit aparté sur cette manette, vraiment très confortable pour un prix identique à l’officielle. Le seul petit bémol est le turbo assigné ici à un bouton. La fréquence de ce dernier est différente de celle observée avec la manette officielle, ce qui n’est pas très dérangeant, mais pour régler la seconde « vitesse » vous devrez effectuer une combinaison de touches (select + bouton I ou II) ce que je trouve moins pratique que le petit switch original.

Bien sûr, on retrouve les désormais classiques saves states qui vous permettent de sauvegarder à tout moment.

On apprécie les animations de chargement différentes selon que le titre soit un titre hucard ou cd-rom, avec le petit bruit du cd qui charge dans le lecteur. Cela peut paraître dérisoire mais cela montre encore une fois le détail apporté à l’interface de la machine. Les temps de chargement par rapport à une version CD sont également réduits.

Pour une analyse plus poussée de l’émulation avec chiffres à l’appui, je vous invite à découvrir ou à redécouvrir la vidéo de Medhi (que je remercie au passage pour son autorisation d’encapsuler sa vidéo dans cet article) ainsi que sa chaîne qui contient de nombreuses vidéos très intéressantes. Il met en évidence un léger décalage au niveau du son mais personnellement dans le feu de l’action et sans comparaison directe, cela est passé totalement inaperçu.

Les jeux

Les jeux proposés dans la Coregrafx Mini sont listés ci dessous (Cliquez sur les spoilers pour afficher les jaquettes).

Les manuels de chacun des jeux peuvent être téléchargés sur le site officiel

Jaquettes japonaises

PC Engine Mini

Jeux en japonais (32)

  • The Kung Fu (action)
  • Jaseiken Necromancer (RPG)
  • Galaga ’88 (shoot’em up)
  • Fantasy Zone (shoot’em up)
  • DRAGON SPIRIT (shoot’em up)
  • Appare! Gateball (sport)
  • Nectaris (War sim)
  • Dungeon Explorer (action-RPG)
  • Neutopia (action-RPG)
  • PC Genjin (plate forme)
  • Ys I・II (CD-rom / RPG)
  • The Genji and the Heike Clans (action)
  • Super Darius (CD-rom/ shoot’em up)
  • Super Star Soldier (shoot’em up)
  • Daimakaimura (Supergrafx- action)
  • The Legend of Valkyrie (action-aventure)
  • Aldynes (shoot’em up)
  • Seirei Senshi Spriggan (CD-rom/ shoot’em up)
  • Neutopia II (action-RPG)
  • Gradius (shoot’em up)
  • Salamander (shoot’em up)
  • Super Momotarō Dentetsu II (jeu de plateau)
  • Ninja Ryūkenden ( Ninja Gaiden – action)
  • Star Parodier (CD-rom/ shoot’em up)
  • Spriggan Mark 2 (CD-rom/ shoot’em up)
  • Snatcher (CD-rom/ visual novel)
  • Gradius II – Gofer no Yabō (CD-rom/ shoot’em up)
  • Chō Aniki (shoot’em up)
  • Akumajō Dracula X Chi no Rondo (CD-rom / action-aventure)
  • Bomberman ’94 (a t-on besoin de le présenter?)
  • Bomberman Panic Bomber (CD-rom/ Puzzle style Match 3)
  • Ginga Fukei Densetsu Sapphire (CD-rom/ shoot’em up)

Jaquettes US

PC Engine Mini

Jeux en anglais (25)

  • Alien Crush (flipper)
  • Victory Run (course)
  • Blazing Lazers (Gunhed en jap / shoot’em up)
  • Neutopia (action-RPG)
  • Dungeon Explorer (action-RPG)
  • R-Type (shoot’em up)
  • Moto Roader (course)
  • Power Golf (golf)
  • Ys book I&II (CD-rom / RPG)
  • Ninja Spirit (action)
  • J.J. & Jeff (action-aventure)
  • Space Harrier (shoot’em up)
  • Splatterhouse (beat’em all)
  • Military Madness (War sim)
  • Chew-Man-Fu (Be-ball en jap/ puzzle)
  • Psychosis (Paranoia en jap / shoot’em up)
  • Bonk’s Revenge (PC Genjin 2 en jap / plate forme)
  • Parasol Stars (plate forme)
  • Cadash (action)
  • New Adventure Island (plate forme action)
  • Air Zonk (PC Denjin en jap/ shoot’em up)
  • Neutopia II (action-RPG)
  • Soldier Blade (shoot’em up)
  • Lords of Thunder (CD-rom/ shoot’em up)
  • Bomberman ’93 (a t-on encore besoin de le présenter?)

La console propose donc une cinquantaine de titres (57) mais il faut néanmoins y mettre un petit bémol. La ludothèque est constituée d’un mix entre versions japonaises et versions américaines, dont certaines redites. Principalement les RPGs (indiqués en bleu ci-dessus, pour un total de 5). Les ludothèques sont légèrement différentes entre les versions EU/US et le Japon: pas de Tangai Maikyo 2 ou de Tokimeki memorial chez nous mais nous avons droit à Salamander, bien plus accessible. Même si la présence de Snatcher est appréciable, le fait que ce visual novel d’Hideo Kojima ne soit proposé qu’en japonais réduit considérablement l’audience qu’il va trouver chez nous, dommage, une traduction anglaise du titre aurait été la cerise sur le gâteau.

La ludothèque fournie convient obligatoirement au fan de shoot’em up que je suis et les amoureux du genre seront aux anges et peuvent se jeter sur la console les yeux fermés.  Les amoureux de plate forme trouveront dans les 2 épisodes de PC genjin, Daimakaimura ainsi que dans New Adventure Island de quoi les satisfaire.La console distille aussi quelques petites pépites comme Splatterhouse ou Akumajō Dracula X Chi no Rondo. Mais la ludothèque étant différente entre la PC Engine Mini et ses versions occidentales, on aurait aimé éviter les répétitions et se voir allouer d’autres titres, ce qui aurait peut être permis à plus de joueurs de franchir le pas. Ne nous y trompons pas, l’expérience proposée est excellente, la ludothèque de qualité, mais elle s’adresse en premier lieu aux nostalgiques de la console, moins aux néophytes dans un premier temps.

Ne boudons néanmoins pas notre plaisir car Konami propose tout de même des titres de qualité (pouvoir jouer à Ys I & II ou Neutopia I & II en anglais c’est priceless) sans se limiter au format hucard. On parle souvent des prix élevé des minis et celui de la PC Engine Mini (proposée à 109€ même si il a été possible de la trouver sous la barre des 100€) peut sembler important. Cependant bon nombre de titres proposés ici sont désormais très coûteux dans leur version originale et la PC Engine mini permet donc de s’y essayer à un tarif très raisonnable. Les jeux ne sont jamais offerts dans une mini, chose que l’on oublie très souvent. Pour les néophytes, c’est donc logiquement le point d’accès idéal pour découvrir cette petite console magique.

Quand je vous dis que le degré de finition de l’interface est excellent, Konami en rajoute une petite couche en y glissant quelques petites surprises. Ainsi il est possible d’accéder à des titres supplémentaire en effectuant une manipulation spéciale en lançant certains jeux.

Découvrez sous spoiler comment débloquer ces jeux

Jeux cachés

Force Gear: sélectionnez Salamander et presser le bouton Select deux fois (un son se fait entendre) avant d’appuyer sur Run.

Twin Bee: sélectionnez Salamander et presser le bouton Select trois fois (un son se fait entendre) avant d’appuyer sur Run.

Gradius ( near Arcade): sélectionnez Gradius et maintenez le bouton Select avant d’appuyer sur Run (un son se fait entendre)

Fantasy Zone ( near Arcade): sélectionnez Fantasy zone et maintenez le bouton Select avant d’appuyer sur Run (un son se fait entendre)

Soldier Blade (Caravan stage): sélectionnez Soldier Blade et maintenez le bouton Select avant d’appuyer sur Run (un son se fait entendre)

Pour passer  Ninja Ryukenden en anglais, il vous suffit de presser simultanément les boutons I et II puis select pour passer du japonais, à l’anglais au chinois. Certains écrans demeurent en japonais mais les textes seront proposés en anglais.

En conclusion
En toute partialité, les amateurs de shoot'em ups et de la PC Engine doivent se jeter sur cette version mini. De la sélection de titres au travail d'orfèvre de l'interface, en passant par la qualité de l'émulation, tout se révèle être un chant des sirènes pour les amateurs du genre et de la petite console. Paradoxalement, c'est aussi cette sélection marquée de titres (beaucoup de shoot, jeu en japonais, redites) qui pourrait freiner les néophytes. C'est un fait, les redites sont un peu rageantes, la sélection de titres n'est pas idéale, mais pouvait-elle tout simplement l'être? N'hésitez pas trop longtemps si une once d’intérêt se manifeste car, à ce jour, la PC Engine Mini demeure la solution la moins onéreuse pour découvrir la console et un éventail assez important de sa ludothèque. Espérons désormais que Konami décide d'exploiter la partie encore inexplorée du catalogue de la console. On y croit.
J'aime:- La plus belle interface des minis
- L'émulation made in M2 toujours au top
- Une sélection de titres de qualité dont certains hors de prix aujourd'hui
- Les amateurs de shoots doivent se jeter dessus


Je n'aime pas:- Des redites et des jeux en japonais peu accessibles pour le public occidental
- La sélection de titres pourrait freiner les néophytes (lancez-vous!)
- Où est Parodius?