En toute honnêteté je ne connaissais pas l’animé, pour les besoins du test j’ai donc visionné 2 épisodes, histoire de m’imprégner de l’ambiance. Le WTF m’avait alors envahi. Pardon d’avance donc aux fans qui relèveront certaines approximations dues à mon coté néophyte. Loin de moi l’idée de rentrer dans les méandres du scénario mais sachez que Kill la Kill, pour tirer un raccourci énorme, est une série à la mise en scène très dynamique, mettant en avant des combats nerveux dont la forme fait la part belle au craquage de slip tout en servant le fond d’une certaine critique de la société et de ses dérives.
Le titre qui nous intéresse aujourd’hui ne reprend pas la trame de l’animé mais tente le pari d’un scénario original s’inscrivant dans la dite trame. Il en résulte un jeu de combat ou plutôt un épisode interactif devrais je dire.
Un jeu fidèle à l’oeuvre originale
Dans les premières minutes du titre, on ne peut qu’être impressionné par le travail fourni par les développeurs de studio A+ Games . La direction artistique respecte scrupuleusement l’animé avec un cell shading maîtrisé, les scènes cinématiques pourraient quant à elles être directement issues du dessin animé. Le jeu est présenté avec des voix en japonais et est intégralement traduit en français pour les menus et sous titres. Du coté de l’habillage rien à redire, le titre est très fidèle et les amateurs seront aux anges.
Mais est ce vraiment un jeu de combat?
C’est la question que l’on pourrait se poser après avoir enchaîné quelques rixes. Les affrontements, à l’instar du DA sont très dynamiques et cela est dû au caractère très accessible du titre. Nous sommes quasiment sur le principe du « un bouton/une action », on évite les manipulations trop compliquées pour se focaliser sur l’essentiel. Un bouton de garde, un coup au corps à corps, un coup à distance, une mini combo pour les super et l’on maîtrise déjà 80% du gameplay. Pour les 20% restants, on citera principalement le burst (2 boutons de tranche) qui permet de se sortir d’une situation délicate mais également d’initier une séquence permettant au joueur qui l’a lancé de bénéficier de différents effets. Récupérer de la vie, récupérer de la jauge de coup spécial ou faire plus de dégâts. On rentre alors dans une phase de pierre/papier/ciseaux dont l’avantage donné au vainqueur dépendra du fait qu’il ait initié le burst ou non. Si il en était l’initiateur , il aura alors la possibilité d’enchaîner de nouveau une séquence (jusqu’à 3) pour en augmenter la puissance (voire déclencher une attaque ultime tuant en un coup); s’il ne l’était pas, il annulera tout simplement le burst.
En enchaînant les affrontements, on s’aperçoit qu’ils sont certes dynamiques mais qu’ils ont aussi la fâcheuse tendance à tous se ressembler. Le panel des coups est finalement limité et si on ajoute à cela les arènes plutôt fadasses et peu nombreuses, le sentiment de déjà vu s’invite rapidement. Et ce même si le titre tente en certaines occasions de diversifier son approche en introduisant des combats non plus en 1 contre 1 mais contre plusieurs ennemis simultanément.
Vient alors la fin de la première campagne avec Satsuki au bout de quelques heures à peine avec une difficulté en dent de scie qui pourra faire rager. Celle ci à le mérite de débloquer la campagne de Ryuko mais pour une durée toute aussi brève. Alors on lorgne du coté du roster, qui ne compte finalement que 8 personnages à utiliser dans le traditionnel mode versus. Le titre s’accompagne également du mode entrainement, d’un didacticiel et de quelques défis.
Support: PS4, Switch Développeur: A+ Games – testé sur PS4 à partir d’un code fourni par l’éditeur, merci à lui