Habroxia est un shoot’em up développé par Lillymo Games d’inspiration rétro qui vous invite à parcourir 15 niveaux, affronter 50 types d’ennemis différents ainsi qu’une dizaine de bosses.
Un shoot classique, peut être trop
Dans son approche Habroxia se veut accessible, comprendre par là que le titre ne vous place pas directement dans le feu de l’action avec des ennemis et projectiles fusant de toute part. Votre vaisseau se déplace gentiment et le titre vous propose un tir de face, un tir latéral ou une combinaison des deux pour affronter le peu d’ennemis vous faisant face.
La fin d’un niveau, qui arrive plutôt vite, vous proposera d’améliorer votre vaisseau sur différents points dont la puissance de tir, sa cadence ou encore son envergure. Utile puisque le nombre d’ennemis sera plus important dans le niveaux les plus élevés sans toutefois être insurmontable comme dans certains manics.
Bien sûr le titre propose un certain nombre de power-up à collecter par niveau (vie, missiles, bombes…) dont certains sont cachés dans des éléments destructibles du décor.
Le jeu propose quelques modes de jeu supplémentaires, à débloquer, en plus du mode « story ». Le mode invasion qui comme son nom l’indique vous fera faire face à des vagues d’ennemis à abattre, dans un style qui rappellera Space Invaders. Le rescue mode vous demander quant à lui de sauver de petits astronautes qui errent dans l’espace, le dernier mode s’apparente quant à lui à un survival.
Une réalisation classique, peut être trop
Le titre propose des graphismes entre 8 et 16bits, plutôt génériques, avec des décors qui ont tendance à se répéter de niveau en niveau. Les fonds sont plutôt minimalistes, ce qui facilite la visibilité, mais le tout manque d’âme. Revoir les mêmes ennemis, constater que les pattern des bosses sont assez stéréotypés, faire face à un challenge somme toute assez faible font qu’Habroxia, sans être un mauvais jeu, ne reste pas dans les mémoires. Même si il alterne phases horizontales et verticales, il manque au titre un petit quelque chose qui fait qu’on souhaite y revenir encore et encore.
La bande son n’est pas forcément très adaptée au genre et les effets sonores restent accrochés à l’époque 8-16 bits, le tout conserve une certaine cohérence mais, encore une fois, ne participe en rien à créer une identité propre au titre.