Gleamlight est un jeu d’aventure et de plateformes qui fait le pari très risqué du jeu épuré jusqu’à l’extrême, pas d’interface, pas de scénario, un esthétisme simple mais pour le coup assez plaisant. Coup de génie si le titre parvient à créer quelque chose d’unique pour le joueur, ce qui n’est malheureusement pas le cas de Gleamlight.
Un titre épuré ou vide?
Si l’on doit sauver quelque chose de Gleamlight c’est peut être sa direction artistique. L’esthétisme du titre sur fond de vitrail est assez plaisante, du moins dans les premiers instants car il finit irrémédiablement par se répéter. Et c’est malheureusement à peu près tout.
Le titre souffre malheureusement de trop nombreux défauts pour que l’on prenne réellement de plaisir. L’idée de s’affranchir d’une quelconque interface est plutôt bonne, mais sa réalisation échoue. Pour indiquer la perte de santé, votre personnage va progressivement devenir de plus en plus terne. Intéressant de prime abord, sauf que rien ne vous indiquera réellement combien de coup vous pouvez encore encaisser. Et cela se révèle assez frustrant quand le level design, assez limité soyons franc, se révèle également un ennemi. Il est assez difficile d’anticiper une chute sur des pics ou sur un ennemi tant votre vision de l’environnement est limitée.
L’animation de votre personnage et des ennemis étant plutôt sommaire, on pourrait se consoler avec une maniabilité aux petits oignons. Malheureusement il n’en est rien et il n’est pas rare de s’y reprendre à plusieurs fois pour atteindre la plate forme que l’on veut. Sans compter l’orientation (après saut) un peu aléatoire que votre personnage peut prendre en certaines occasions.
Les possibilités en combat sont très limitées, initialement un seul coup d’épée et les possibilités supplémentaires offertes par la suite ne sont pas des plus intéressantes. Vous récupérez un peu de vie à chaque coup d’épée et chose étonnante, vous en récupérez plus que ce que l’ennemi vous enlève. Exit donc toute stratégie de combat puisqu’il vous suffit de frapper sans relâche jusqu’à trépas.
Ajoutez à cela une durée de vie extrêmement courte, et l’on se retrouve devant un titre qui manque d’un sérieux coup de polish. Un peu comme si les clés du titre avait été confiées au joueur afin que ce dernier puisse en justifier l’existence.
| En conclusion |  |
|
| Le parti pris d'un titre totalement dépouillé de scénario et d'interface était très risqué. C'était soit un coup de génie, soit offrir au joueur le sentiment qu'il se voit refiler les clés du titre pour en justifier l'intérêt. Malheureusement pour Gleamlight, on se trouve ici dans le second cas et face aux nombreux défauts du titre, le joueur se retrouvera fort dépourvu. | ||
| J'aime: | - La direction artistique vitrail, plutôt jolie |
|
| Je n'aime pas: | - Tout le reste |
|
Support: Xbox One, PS4, Switch, PC Développeur: DICO – testé sur Xbox One à partir d’un code fourni par l’éditeur, merci à lui