Les jeux en FMV ne sont pas légion et après Erica (paru sur PS4), les amateurs de ce type de divertissement particulier devront aujourd’hui s’intéresser à Death Come True sur Switch, une production que l’on doit notamment à Kazutaka Kodaka à l’origine de la série Danganronpa.
Pas vraiment un jeu
Bien sûr, si vous êtes familier du genre, vous savez que nous sommes plutôt en présence d’un film interactif à défaut d’un jeu à proprement parler. Point d’action trépidante mais des choix à faire en des moments précis du scénario pour faire évoluer l’histoire jusqu’à sa conclusion.
Si l’on a d’ordinaire l’habitude avec ce type « d’expérience » d’expérimenter des cheminements multiples en fonction de nos choix, l’approche de Death Come True est ici légèrement différente…
1001 façons de mourir
Car en fonction de vos choix, vous ferez progressez l’histoire ou vous subirez une mort plus ou moins violente. Dans ce dernier cas, vous serez alors ramené au début de l’aventure pour pouvoir expérimenter un nouveau choix et ainsi continuer votre progression. Une sorte de Die and retry cinématographique en quelque sorte. On pourrait penser que cela s’avère assez redondant voire ennuyant mais rassurez vous, on finit par prendre un plaisir sordide à voir mourir notre héros. Le titre dispose également de quelques fonctions comme l’avance rapide qui permet de zapper quelques scènes déjà vécues et ainsi se retrouver rapidement dans l’action.
Ne point trop en révéler
Vous le comprendrez aisément l’intérêt de Death come true repose quasi uniquement sur son scénario. Je ne gâcherai donc pas la surprise et me limiterai aux premières minutes du titre qui vous place dans la peau d’un jeune homme qui se réveille dans une chambre d’hôtel. Amnésique, il découvre avec stupeur une jeune femme ligotée dans la salle de bain alors que les nouvelles qui passent à la télévision le décrivent comme un tueur en série…L’histoire peut débuter.
Au niveau de la réalisation, la mise en scène est soignée, avec un jeu dans le choix de couleurs assez intéressant. Les quelques effets spéciaux sont plutôt bien intégrés et supportent correctement le scénario. Les acteurs jouent juste (il faut rappeler ici que nous sommes dans une production japonaise) et sont plutôt convaincants dans leurs rôles respectifs. Le jeu est intégralement en japonais et propose des sous titres français. Attention cependant, tout n’est pas doublé et l’on note quelques absences comme certains flash télévisés ou encore certaines indications sur le téléphone mobile. Rien de dramatique mais on se pose parfois la question de savoir si l’on a manqué quelque chose d’important. Les bonus qui se débloquent à la fin ne sont pas sous titrés, dommage. Les musiques signées Masafumi Takada sont un élément fort de l’ambiance et du titre.
Niveau durée de vie il faut compter deux heures pour finir l’histoire, 3 pour observer tous les « embranchements » possibles et débloquer tous les bonus. Une durée de vie acceptable pour le genre mais le prix légèrement plus élevé (18€) que pour les autres titres du style pourrait en freiner certains. Que nenni, le titre propose une ambiance extraordinaire et une narration léchée qui se vit pleinement et saura à coup sûr vous captiver.
En conclusion | ||
Toujours difficile de donner un avis sur un genre qui ne peut que se vivre pour être réellement apprécié. Sachez simplement que le titre propose un scénario intéressant, une réalisation solide et que l'aventure certes courte est néanmoins très plaisante. Les amateurs pourront se jeter sur Death come true sans hésiter, les autres pourront se laisser tenter au détour d'une petite promotion et ne devraient pas le regretter. | ||
On aime: | - Une mise en scène et une narration de qualité - Un scénario intéressant - Des acteurs convaincants |
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On n'aime pas: | - Le prix pourrait en rebuter certains pour une durée de vie courte mais habituelle pour ce genre de titre - Certains éléments non sous titrés |
Support: Switch Développeur: Izanagi Games/Too Kyo Games – testé sur Switch (Lite) à partir d’un code fourni par le distributeur, merci à lui.