Jeu d’action mâtiné de RPG, Dead or School prend place dans un futur pas si lointain dans le métro tokyoïte après que les humains aient perdu la guerre contre des mutants engendrés par un dangereux virus. Désormais réfugiés sous terre, dans les infrastructures du métro, les humains ont perdu peu à peu trace de leur origine/culture. C’est sans compter sur notre héroïne, Hisako, bien décidée à apercevoir la lumière du jour et surtout à expérimenter l’école, cette étrange institution dont lui a parlé sa grand mère.
Action, RPG et écolière
Mélange de jeu d’action type hack’n’slash avec des éléments RPG, le titre vous entraînera dans les différents quartiers de Tokyo (Shinjuku, Akibahara, Ikebukuro, Roppongi) que vous rejoindrez via des petites scénettes prenant place dans le métro. Vous devrez explorer chaque station afin d’en découdre avec les mutants mais aussi sauver des survivants qui pourront rejoindre votre équipe et découvrir des souvenirs à collectionner, souvenirs rappelant la civilisation passée.
Au fur et à mesure Hisako gagnera de l’expérience et des points qu’elle pourra dépenser dans un arbre de compétence pour chacune des armes qu’elle peut utiliser: sabre, arme à feu et bazooka.
Les armes peuvent également être améliorées via des matériaux récupérés en combat.Vous pourrez les renforcer pour augmenter leur puissance (jusqu’à 10 fois), les modifier pour leur adjoindre un effet aléatoire et leur ajouter un composant pouvant octroyer un bonus de vie ou d’endurance par exemple.
Outre l’endurance (chaque coup porté réduit votre barre d’endurance jusqu’à l’épuisement), le titre introduit la notion de résistance des armes (votre épée peut se briser ou vous pouvez tomber à cours de munitions). Une sorte de bullet time où les ennemis sont ralentis se déclenche également lorsque vous réussissez une esquive dans le bon timing. Le gameplay est plus profond qu’il n’en a l’air et c’est assurément le point fort du titre, seulement….
Une réalisation à la traîne
Le jeu alterne le bon et le moins bon. Si les scénettes sont de qualité, quoique très fan service (comprendre manga suggestif), les graphismes sont plutôt quelconques, la fenêtre de jeu plutôt réduite et l’animation fait peine à voir (votre héroïne est raide comme un piquet ce qui contraste avec le coté action du titre). De même le fait qu’elle soit toujours perpendiculaire au sol entraîne des positions pour le moins irréalistes, qui font qu el’on ne se sent pas réellement impliqué dans l’action. On sent que le titre manque de finitions.
Les musiques s’adaptent à l’action (plutôt calmes dans les moments de répit, et plus pêchues en cours d’action) mais ne resteront pas dans les annales. Et si la direction artistique demeure agréable, le manque de détails et les modélisations en retrait freine notre enthousiasme.
Au final, il m’a été très difficile de réellement rentrer dans l’univers du titre, même si celui-ci possède de bonnes idées de gameplay. Un titre réservé aux fans du genre avant tout, les autres pourront économiser quelques deniers.
Support: Switch, PS4 Editeur: NIS America – testé sur Switch à partir d’une copie fournie par l’éditeur, merci à lui.