Quand Konami a annoncé trois compilations de classiques pour fêter ses 50 ans, je dois avouer que l’amateur de shoot’em up que je suis avait tout naturellement été attiré par la première d’entre. Castlevania n’étant pas une série qui me passionne malgré les qualités que je lui reconnais, j’étais dans un second temps plutôt attiré par la compilation Contra que voici, grand amateur de Probotector, la version NES de l’époque.
Loin de moi l’idée de vous refaire un test de chaque titre, ceux à qui s’adresse ce type de compilation les connaissent déjà par cœur. Pour les néophytes, sachez qu’il s’agit ici de titres d’action, que l’on pourrait qualifier de run and gun puisqu’il faut canarder à tout va, tout en sautant de plate forme en plate forme. Les titres sont extrêmement difficiles et il existe quelques petites subtilité pour les version européennes puisque les humains des versions nippones avaient été remplacés à l’époque par de vaillants robots, censure quand tu nous tiens.
A noter que depuis une récente mise à jour Konami propose aussi la version japonaise de certains titres qui n’était pas présente dans la compilation initiale, une initiative qu’il est bon de souligner (les titres concernés sont accompagnés d’un petit astérisque) .
La compilation est donc constituée des titres suivants (oui pas mal de « doublons » au final)
CONTRA* (Arcade): la version originelle qui pourrait paraître un peu frustrante comparé à ses homologues NES et Famicom
CONTRA (NES): car oui, cette compilation nous ressort quelques « doublons » en proposant des version aracde/console. A Noter que cette version console est bien plus agréable que l’arcade, notamment au niveau des commandes.
CONTRA (Famicom): proche de la version NES, cette version propose néanmoins des petites cut-scènes et des animations non présentes dans la version occidentale. Au final, la meilleure version du titre.
SUPER CONTRA* (Arcade): Suite du titre originel, elle propose un gameplay amélioré et toujours le mode deux joueurs.
SUPER C* (NES): version console de Super Contra, elle y ajoute de nouveaux niveaux ainsi que des nouveaux bosses.
CONTRA III : THE ALIEN WARS* (SNES)/SUPER PROBOTECTOR : ALIEN REBELS* (Super Nintendo): le jeu, plus connu chez nous comme Super Probotector: Alien Rebels, tire partie des capacités de la snes pour proposer du mode 7 à foison et alterne entre vue de coté et vue de dessus.
CONTRA : HARD CORPS* (Sega Genesis)/ PROBOTECTOR* (Megadrive): Première incursion sur une machine SEGA, du classique.
OPERATION C* (Game Boy): Version portable du titre, plutôt un bon titre sur la machine.
Et la réalisation dans tout ca?
Point de surprise ici, on retrouve grosso modo les mêmes possibilités que sur les autres compilations. Émulation classique avec ajout de scanlines, pixel perfect, format 4/3 ou 16/9,mode 50/6 Hz ou encore ré-attribution des touches. On retrouve également les save states qui seront bien utiles vue la difficulté générale des titres. Des options devenues classiques au service d’une émulation de qualité grâce à M2, aussi bien graphiquement qu’au niveau sonore.
Le petit plus
On retrouve ici une nouvelle fois un ebook que je trouve personnellement un chouia en dessus de celui que l’on avait pu voir dans la première compilation. Mais ne boudons pas notre plaisir ce genre de petit plus fait toujours plaisir avec interview, chronologie des titres ou quelques croquis.
| En conclusion |  |
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| Contra Anniversary Collection est une bonne compilation à réserver bien évidemment en premier lieu aux fans de la série. Avec M2 on sait que l'émulation sera de qualité. Au rayon des petits moins, on pourrait regretter quelques doublons qui font que certaines versions s'avèrent au final dispensables et un ebook peut être moins intéressant que pour les autres compil. | ||
| On aime: | - Une partie de histoire Contra - Une émulation solide |
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| On n'aime pas: | - certaines versions au final dispensables - l'ebook, peut être moins palpitant que pour la première compilation |
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Support: Switch, PS4, Xbox One Editeur: Konami – testé sur PS4 à partir d’un code fourni par l’éditeur, merci à lui