C’est la rentrée, la vie reprend sa routine et les jeux de sport reprennent leur sortie métronomique. Parmi eux les jeux de football et la désormais bien connue rivalité entre PES et Fifa. Konami est le premier à dégainer cette année avec la sortie d’eFootball Pro Evolution Soccer 2020, un titre à rallonge que l’on doit peut être à un génie du marketing, « Si c’est dans le titre, c’est dans le titre » a t-il dû se dire pour surfer sur la mode esport.
Au revoir Champion’s league
Passée chez l’ennemi, la fierté de l’épisode précédent n’est plus. Konami a donc décidé de s’adjoindre les services de clubs vitrine afin de limiter la casse et si certains clubs comme Barcelone jouaient déjà ce rôle, on notera en plus le Bayern Munich, Manchester United ou encore la Juventus de Turin. Et cette dernière sera exclusive au titre de Konami, petite pique à son concurrent, la rancune est tenace.
Et si pour ces clubs de prestiges le ramage est à la hauteur du plumage avec des stades et des joueurs magnifiquement modélisés, les tenues, les supporters, on ne peut que regretter l’absence de certaines licences prestigieuses elles aussi. Si je n’ai rien contre les championnats d’Amérique du Sud, la ligue Russe ou encore le championnat Belge (son absence n’aurait fait qu’ajouter un peu de sel sur une blessure pas encore renfermée), le championnat allemand, la Bundesliga, est malheureusement aux abonnés absents.
Que les possesseurs de PS4 ne soient pas trop tristes cependant, puisqu’on peut compter sur la communauté pour nous créer des patches qui résoudront ce souci, alléluia.
Un titre de toute beauté
Comme l’année dernière, les joueurs les plus renommés bénéficient d’une modélisation de leur visage très convaincante. Les effets de lumière et le rendu des pelouses ont encore franchi un cap et les animations sont encore plus détaillées. La beauté d’un extérieur du pied pour délivrer la passe magique, le joueur qui frappe la pelouse de rage après un tir loupé, la caméra style retransmission télé autant de petite choses qui font que l’on a vraiment l’impression d’assister à un match devant son téléviseur.
Enfin presque puisque les commentaires restent toujours le talon d’Achille du titre. Daren Tulett et Grégoire Margotton ont beau être sympathiques, leurs commentaires restent désespérément plats, parfois hors de propos et je pense que les joueurs ont en marre de se détendre avec une petite tasse de thé à chaque mi-temps.
Autre grief, le stagiaire des affiches, embauché pour la jaquette du titre, a du dispenser quelques conseils pour les menus. Sobriété rime malheureusement avec austérité et le titre n’est pas des plus attractifs à ce niveau.
Le construction, fer de lance du titre
En ralentissant encore son jeu et en multipliant les animations, Konami mise plus que jamais sur la construction. Inutile d’y aller comme un bourrin, vous devrez pour tirer la quintessence du titre, construire soigneusement vos actions et ainsi créer le déséquilibre pour vous frayer un chemin dans la surface de réparation. Bien sûr quelques « patator » seront toujours de la partie mais on prend un réel plaisir à poser calmement son jeu. Si la passe en profondeur reste une arme fantastique elle devra être préparée soigneusement.
Mais tout n’est pas rose pour autant. Par rapport à la mouture précédente, j’ai été plus gêné par la gestion du changement de joueur automatique. Retard, sélection bizarroïde, j’ai parfois constaté à mes dépends le regard vide du joueur qui laisse filer le ballon devant lui. Les défenseurs n’ont pas non plus une réaction optimale dans leur couverture, rien de réellement préjudiciable mais quelque peu rageant.
Point de vue contenu, encore très peu d’évolution par rapport à l’année précédente. On retrouve les classiques modes coupes/championnat en plus des matchs amicaux. Le mode « Vers une légende « , dans lequel vous incarnez un joueur réel ou fictif dans son ascension vers les sommets, n’a pas vraiment évolué même s’il demeure toujours sympathique. La Ligue des Masters quelque peu modifiée, permettra surtout de bénéficier d’entraîneurs légendaires comme Maradona ou Cruyff, par exemple.
Les quelques matchs effectués en ligne ne m’ont pas posé de souci, que ce soit dans la recherche d’adversaires (options globale de recherche) ou pendant les matchs où je n’ai pas subi de lag.
| En conclusion |  |
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| Avec la mouture de cette année, Konami a encore franchi une étape dans le gameplay et le jeu posé. Le jeu est visuellement impressionnant et c'est un vrai plaisir d'observer toutes les petites animations durant les matchs. Il risque néanmoins quelques point à améliorer, comme la sélection des joueurs par exemple, pour que le confort de jeu soit total. eFootball PES 2020 est incontestablement une réussite, de là à délaisser la version 2019 pour la 2020? Pour les amoureux du ballon rond c'est un grand oui, pour les autres, ils pourront certainement survivre encore quelques temps. | ||
| On aime: | - Visuellement solide - Belle modélisation des joueurs - Les animations - Le gameplay qui invite à un jeu construit |
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| On n'aime pas: | - Les menus, c'est toujours pas çà - Les commentaires, c'est toujours pas çà - La Bundesliga, c'est toujours pas çà |
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