Premier fait d’armes sur PS Vita avec Omega Labyrinth, un temps annoncé avec la version Z en Europe avant que la censure ne lui ferme les portes de l’occident, la nouvelle mouture de la série débarque finalement en Europe dans une version censurée sur PS4 et dans une version Omega sur Nintendo Switch, comprendre ici non censurée.
Quelques mots sur cette histoire de censure qui frappe Sony depuis quelque temps, si l’on met de coté un puritanisme excessif de Sony dans certains cas, on peut comprendre ce qui l’a choqué pour ce titre en particulier. Le titre mets en effet en avant de jeunes filles dans des situations et des dialogues plutôt osés. Si la plupart des joueurs aura le recul nécessaire et un coté pervers assumé et non malsain, il est important de signaler que ce titre ne doit pas être mis entre toutes les mains. A éviter donc pour les plus jeunes, qui même si ils ne comprendront pas forcément certaines allusions du au fait que le titre soit proposé en anglais, sauront forcément exposés via le jeu à des scènes cocasses. Ceci étant dit que vaut réellement le titre en temps que dungeon RPG?
Le faire savoir ou le savoir faire?
Le personnage principal de l’aventure que vous allez dans un premier temps incarner se nomme Hinata. Cette dernière vient d’être transférée à la Belles Fleurs Academy, un institut pour filles admiré pour la beauté de son jardin où les fleurs sont réputées pour ne jamais faner. Enfin c’était avant qu’Hinata ne débarque puisque son arrivée correspond avec un étrange phénomène qui voit les fleurs du jardin dépérir. Hinata va donc devoir prouver qu’elle n’a rien à voir avec cette catastrophe en aidant à rendre au jardin de sa superbe.
Les joueurs habitués aux dungeon RPGs ne seront pas dépaysés. Vous devrez donc parcourir des donjons générés aléatoirement sur plusieurs étages pour y affronter un boss. Chaque étage vous fournira armes et autres objets que vous pourrez utiliser pour vous équiper ou encore vous nourrir (afin de maintenir votre santé). Bien sûr vous rencontrerez des ennemis durant vos déplacements, déplacements qui s’effectuent case par case, vos ennemis se déplaçant en parallèle. Pour les combattre, vous serez accompagné d’un second personnage à choisir parmi les différentes demoiselles de l’académie qui viendront grossir vos rangs au fur et à mesure de l’aventure. Si vous vous faites battre en cours de donjon, vous perdrez tout l’équipement amassé. A chaque nouveau donjon, vous repartez du niveau 1 ce qui peut paraître assez injuste puisqu’il vous faudra souvent revenir dans un donjon précédent afin d’acquérir l’équipement nécessaire pour survivre dans le donjon suivant.
Niveau spécificité du titre me direz vous? Et bien c’est là que l’on touche au coquin. Les points Omega que vous remportez en cours d’aventure vous permettront d’acheter entre autre de l’équipement, des objets mais vont surtout booster le bonnet de vos aventurières les rendant plus puissantes. Oui tout comme Samson tirait sa force de ses cheveux, nos héroïnes tirent leur puissance de leur poitrine, plus c’est gros, mieux c’est. Certains objets remportés dans les donjons devront également être massés entre les protubérances mammaires de vos héroïnes pour révéler leur vraie nature et un massage prolongé des héroïnes vous permettra de recueillir le nectar nécessaire à l’épanouissement de vos plantations. Certaines discussions avec les différentes intervenantes ne manqueront pas non plus de piquant. Du fan service à outrance qui, si il satisfait notre coté lubrique ou nous fait gentiment sourire la première fois, s’avère quelque peu répétitif et n’apporte pas grand chose au titre au final.
Le Fan service en premier plan
Car le titre sans son fan service s’avère bien classique. Les graphismes n’ont rien d’extraordinaire et nous sentons bien qu’ils pouvaient sans problème tourner sur la génération précédente. Les illustrations 2D sont convaincantes même si elles sont faiblement animées, principalement au niveau de la poitrine évidemment. Les voix japonaises sont typiques de ce genre de jeu, la confrérie des aigus sera aux anges. Reste la mécanique pure et dure du dungeon-RPG qui peut plaire aux adeptes mais ces derniers sauront peut être tentés par d’autres titres proposant un peu plus de personnalité.
Support: Switch, PS4 Développeur: Matrix Software – testé sur Switch à partir d’un code fourni par l’éditeur, merci à lui