Dans un premier temps, Paradox Souls pourrait être assimilé à un Metroid like. Une sorte de jeu exploratoire mâtiné d’action, représenté en 2D pixels et dans lequel vous incarnez une héroïne à la rescousse d’un laboratoire qui n’a plus donné signe de vie depuis plusieurs jours.
Si les environnements sont joliment représentés quoique plutôt répétitifs, on touche ici le principal défaut de Paradox Souls, son manque de caractère et de background. Ce manque de profondeur l’éloigne du genre metroid et ne lui permet pas non plus de se différencier d’un énième jeu d’action/exploration. Passée la mise en place du titre, le scénario ne se développe pas. Plutôt dommage car on aurait aimé justement pouvoir mettre peu à peu en place un écosystème à base d’éléments d’histoire à dénicher au cours de notre aventure et qui aurait expliqué en détails les événements s’étant déroulés dans ce laboratoire.
Au final on se contentera d’explorer une carte, somme toute modeste pour ce type de jeu, car composée d’une cinquantaine de salles. Bien que ces dernières puissent être agencées sur plusieurs étages, la durée de vie du titre est riquiqui (quelques heures) et ce dernier nous laisse sur notre faim. Le titre est assez pêchu dans le coté action, avec des bonus glanés en cours d’aventure boostant votre heroine, mais la jouabilité aurait méritée un peu plus d’attention avec notamment une commande roulade confondue avec le fait de se mettre à couvert, ce qui engendre certains faux pas.
Au final si la réalisation est honnête, le manque cruel de profondeur et la faible durée de vie du titre ne le destine qu’aux joueurs avides de la moindre expérience d’exploration, les autres pourront tranquillement passer leur chemin.