Août-septembre, mois béni pour les amateurs de sport sur canapé qui reçoivent en cette période leur dose de simulation annuelle. Aujourd’hui c’est Codemasters qui s’y colle avec la nouvelle mouture de son titre de formule un, sobrement intitulé F 2018. Licence oblige, le titre vous permettra d’arpenter les circuits officiels du championnat de F1 mais aussi piloter 20 véhicules de F1 légendaires et tout ce qui fait le charme de cette compétition.
Un mode carrière aux petits oignons
Le cœur même du jeu est de proposer un mode carrière solide qui vous place dans la peau d’un jeune pilote. Après avoir choisi votre avatar, vous devrez choisir votre écurie. Attention à celui qui voudrait devenir Lewis Hamilton en un claquement de doigt, vous devrez bien sûr faire face et répondre aux exigences de votre écurie sous peine de vous voir débarquer sans management. Une fois les modalités de votre contrat signées (durée/objectifs), vous devrez faire vos preuves afin de le renégocier si vous dépasser les objectifs ou au contraire préparer votre voyage vers des cieux plus cléments si vous aviez été quelque peu présomptueux.
Votre contrat et vos résultats influenceront directement l’aspect Recherche et Développement du titre. La R&D sera à même de vous proposer un certain nombre d’améliorations pour votre véhicule. Améliorations qu’il vous faudra tester sur la piste pour peaufiner le moindre réglage et ainsi optimiser vos chances en course. Les amateurs de customisation de véhicules seront aux anges car vous pouvez intervenir sur un nombre important de réglages. Pas de panique, une fonction aide est prévue pour vous proposer les réglages les plus adaptés. Vous pourrez disposer de certains bonus spécifiques à la R&D via votre contrat comme les développements simultanés, réduire le temps de création etc…Le jeu est extrêmement complet en terme de possibilités d’amélioration mais aussi en terme d’aide, il s’adresse aussi bien aux néophytes qu’aux spécialistes.
Autre aspect du mode carrière, la communication. Vous devrez répondre à des interviews avec possibilité de réponses multiples qui influeront sur votre réputation. Mis en avant sur ce nouveau cru, il faut reconnaître que celui-ci s’avère au final assez limité, on se rend rapidement compte que ne s’offrent à nous que 2 finalités, conditionner ses réponses pour rester ou non dans son équipe. A noter que flatter vos ingénieurs vous facilitera la vie dans la partie R&D.
Le déroulement d’un grand prix s’inscrit dans le tryptique séances d’essais libres/qualifications/course elle-même. Vous pourrez interagir sur les paramètres de durée/nombre de tours pour customiser au mieux votre expérience. Des mini-jeux (trajectoire, pneus, système ERS) vous permettront également de gagner des points à dépenser dans la R&D et ainsi rendre votre véhicule compétitif.
Si l’IA m’était comptée
Graphiquement le jeu tient la route. Si on est loin de certains ténors du genre, le jeu demeure agréable à l’œil avec des voitures bien modélisées, certains effets de lumière plaisants et des textures plus agréables que par le passé. On notera aussi la présence du halo, cette modification récente qui se matérialise sous forme d’une barre protectrice qui coupe le cockpit en deux. La modélisation des personnages reste correcte sans plus mais c’est surtout au niveau du plaisir de jeu que le titre se démarque.
Si l’IA conserve toujours un comportement un peu bourrin, elle semble avoir bénéficié de quelques améliorations par rapport à l’épisode précédent. Sans aide, la conduite est exigeante (transfert de masse, freinage) mais rassurez vous, le titre vous laisse une liberté totale de configuration de ces dernières. Vous parviendrez ainsi à trouver le type de conduite qui vous conviendra le mieux pour profiter pleinement du jeu.