« Take me down to the Paradise City… » Dès les premières secondes du titre des Guns N’ Roses, les bons souvenirs du titre de Criterion remontent à la surface. Il faut dire que Burnout Paradise lors de sa sortie en 2008 était un concentré de fun à l’état sauvage, de la non prise de tête dispensée à coups de burn, takedown et bien sûr de courses.
10 ans plus tard Burnout Paradise est de retour dans une version Remastered. Fait-elle honneur à son prédecesseur? Essayons de le découvrir ensemble.
Un peu d’histoire
Burnout Paradise est donc un jeu de course dans un monde ouvert qui propose différent types d’épreuves. Et le bougre est plutôt complet. A la simple course vous opposant à quelques concurrents, le jeu ajoute les épreuves suivantes:
- Le Road Rage dans lequel vous devez enchaîner les takedowns (provoquer un crash de l’adversaire)
- Le mode traque dans lequel vous êtes poursuivi par vos concurrents et devez atteindre votre destination entier
- Le mode Cascade où vous enchaînez sauts, dérapages, boost, destructions de panneaux… afin d’atteindre un objectif de points en un temps limité
- Le Burning, une course à checkpoints
N’en déplaise à certains, le jeu n’offre pas de mode GPS dans lequel vous êtes automatiquement orienté vers la course choisie. Ici vous êtes totalement libre et devrez arpenter les rues afin de déclencher la course qui vous intéresse (généralement le départ d’une course se situe à un carrefour). Afin de rompre la monotonie, les développeurs ont intégré un certain nombre d’objectifs à atteindre durant vos pérégrinations: panneaux publicitaires à détruire, grillages à défoncer, super sauts et garages à localiser, le jeu est extrêmement riche et il est difficile de s’ennuyer. Le level design est extrêmement bien pensé avec de nombreux raccourcis, embranchements et même une certaine verticalité. Si la carte peut sembler de taille correcte de nos jours, sa superficie et sa diversité contribuaient grandement à l’impression de liberté du titre à l’époque.
Le titre base sa progression sur l’obtention de permis que vous obtenez après avoir réussi un certain nombre de courses. Au fur et à mesure de votre progression, vous obtiendrez de nouveaux véhicules. De temps en temps, il vous sera également proposé d’affronter un concurrent particulier afin de vous approprier son fidèle destrier. Les véhicules sont caractérisés par 3 catégories distinctes: vitesse, puissance et boost. Les véhicules sont eux mêmes classés suivants 3 catégories: cascade, vitesse et agression, ces catégories conditionnant la façon de remplir votre jauge de boost de manière optimale.
Alors ce remastered?
Inutile de faire durer le suspens trop longtemps. Ceux qui s’attendent à un remastered du niveau de Shadow of the Colossus seront probablement déçus. Si les véhicules sont incontestablement réussis, le reste du titre demeurent quelque peu terne. Le travail de restauration a été minimaliste et si l’on devait jouer sur les mots, nous serions plus en présence d’un portage HD qu’un réel remastered. Cependant, la magie opère toujours et une fois pris dans l’action, l’adrénaline aidant, on ne prête finalement plus trop attention aux graphismes. Car il s’agit bien de fun à l’état pur ici. Le remastered comprend la quasi totalité des DLCs parus à l’époque, de l’extension Big Surf Island au motos en passant par de nouvelles catégories de véhicules (véhicules de police, mini bolides) et des modes en ligne supplémentaires par rapport au jeu de base. Cette édition est donc l’expèrience la plus complète que vous pourrez vivre.
Le jeu conserve sa bande son originale, bien sûr tout est question de goût, mais personnellement elle compte parmi les meilleures que j’ai pu rencontrer: Guns N’ Roses, Soundgarden, Faith No More…
Je n’ai personnellement pas rencontré de problème particulier pendant mes quelques sessions en ligne néanmoins certains joueurs m’ont indiqué avoir eu des crash et/ou corruption de sauvegarde. A surveiller donc et espérons un patch salutaire si besoin.
Support: PS4, Xbox One, PC Editeur: Electronic Arts – testé sur PS4 à partir d’un code fourni par l’éditeur.