Dans Schim vous dirigez une petite entité éponyme qui représente l’âme d’un objet ou d’un être vivant. Séparé de l’humain auquel vous appartenez, vous allez devoir rapidement le retrouver avant qu’il ne soit trop tard. Cependant, vous ne pouvez vous déplacer que dans l’ombre, vous allez donc devoir trouver un chemin en sautant d’ombre en ombre, que ce soit celle d’un objet animé et d’un être vivant que vous utiliserez comme moyen de locomotion. Un petit jeu chill plutôt sympathique dont je vous touche quelques mots ci-dessous.
Une direction artistique singulière
Le premier contact avec Schim s’effectue par le biais de sa direction artistique. Le titre de Nils Slijkerman et Ewoud van der Werf emprunte un style minimaliste à la limite du noir et blanc, tout juste perturbé par quelques nuances de couleurs servant principalement d’indicateur de la période traversée. Car dans Schim nous allons suivre l’évolution de la vie de notre hôte au travers de la course poursuite de son Schim cherchant à le rejoindre. Tour à tour mélancoliques, heureuses, les tranches de vie dépeintes permettent de donner corps à notre aventure en y ajoutant un soupçon d’humanité dans les tableaux qui nous sont proposés. La musique se fait discrète mais agréable tout au long du jeu et ce dernier se révèle le compagnon idéal pour de petites sessions estivales.
A petite dose
Car ne nous y trompons pas, le jeu peut se révéler lassant. La mécanique de gameplay, se déplacer d’ombre en ombre, n’évolue que très peu. Tout juste est-elle un tant soit peu chamboulée par les interactions que vous pouvez avoir avec vos hôtes, vivants ou inanimés. La plupart du temps anecdotiques, ces interactions pourront parfois débloquer votre progression lors de la découverte d’un objet clé vous fournissant une ombre providentielle ou par l’animation d’un objet vous permettant d’atteindre un endroit jusqu’à présent inaccessible. Arrêter la circulation ou la faire reprendre, abaisser une barrière, être transporté par un oiseau…autant de situations différentes qui pourraient mettre votre réflexion à l’épreuve.
Si le jeu permet une certaine exploration, elle n’est pas forcément récompensée et certains tableaux se parcourent à la vitesse de la lumière. Cependant ces derniers sont assez nombreux pour offrir au titre une bonne durée de vie pour un jeu du genre, peut être même un peu trop longue si vous ne faite que çà. Schim s’appréciera donc plutôt sur la durée, par petite tranche de vie que l’on picore. Un titre au concept intéressant, pas sans défauts mais qui possède un charme certain. Idéal pour l’été, histoire de se vider la tête.
 | SCHIM Développeur: Ewoud van der Werf/Nils Slijkerman Support: Switch, PC Avis réalisé sur Switch |  |
| Schim possède les défauts de ses qualités; A une direction artistique singulière et un concept simple mais intéressant s'oppose une certaine redondance et de la lassitude si l'on enchaine les niveaux. Pourtant, le titre qui met les ombres en lumière possède ce petit quelque chose qui fait que l'on y revient avec plaisir pour atteindre la fin de son aventure. | ||
J'aime: | - Un titre original - Quelques objets dissimilés incitant (timidement) à l'exploration - Une direction artistique singulière |
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Je n'aime pas: | - Peut être un peu trop long, à recommander par petites sessions | |