Etrange destin que celui d’Okami. Encensé par les critiques, boudé par le pulic, Okami a depuis entamé un cycle d’apparition sur différentes consoles en espérant retenir l’attention de ce public décidément bien difficile.
Après les versions PS2, Wii, PS3, Okami débarque donc aujourd’hui sur PS4 et pour la première fois sur une console Microsoft dans une version HD, que nous allons tester aujourd’hui.
Oeuvre d’Hideki Kamiya (papa également de Bayonetta pour ne citer que ce jeu), Okami est une invitation au voyage et à la poésie. Dans la peau d’un loup blanc, réincarnation de la déesse Amaterasu, le joueur va devoir affronter le terrible démon Orochi pour redonner vie au monde qui l’entoure, véritable ode au folklore japonais.
Une direction artistique envoutante
Il est des titres qui ne vieillissent pas et Okami fait partie de ceux là. Le cell shading utilisé pour retranscrire l’effet d’estampe est ici sublimé en particulier si vous avez la possibilité de jouer sur téléviseur 4K. Okami est un véritable tableau vidéo ludique et il ne sera pas rare que vous posiez votre manette quelques instants pour admirer les superbes scènes dont le jeu n’est pas avare.
Alors bien sûr on note encore du pop-up a certains endroits et le titre est toujours bloqué à 30 FPS mais cela ne doit pas vous empêcher de vous (re)plonger dans cette aventure.
S’il est possible d’utiliser le pavé tactile du dualshock de la PS4 pour utiliser le pinceau d’Amaterasu, la version Xbox One s’en tient à la traditionnelle combinaison de touches pour ce faire. N’ayez crainte, le tout est parfaitement jouable et c’est un plaisir de reproduire les constellations ou encore d’asséner le coup final à vos adversaires d’un coup de pinceau bien senti.
une histoire captivante
Pour libérer votre monde et ses habitants, vous devrez dénicher 13 divinités afin de parfaire votre calligraphie et ainsi obtenir de nouvelles compétences. Compétences que vous pourrez donc utiliser pour rendre vie au monde qui vous entoure,ou encore interagir avec les éléments pour vous sortir des situations les plus délicates.
Le système de combat est assez intéressant même si une certaine monotonie peut finir par s’installer. En fonction de leur position (arme primaire ou secondaire), vos armes ont ainsi un effet complètement différent. Ainsi votre bouclier dont la vocation première est de vous protéger peut également servir d’arme lors de vos attaques. Au fur et à mesure de vos combats, vous récolterez des orbes, les ryo, que vous pourrez utiliser dans les boutiques pour acheter objets ou enchaînements supplémentaires. En dehors de sa trame principale, Okami est un jeu riche dans chaque aspect qui le compose. Beaucoup ont comparé Okami à Zelda, si le titre possède sa propre identité, c’est dans la richesse de contenu (quêtes secondaires) que les deux titres empruntent le même chemin.
| En conclusion |  |
| Outre la réapparition des mini jeux lors des chargements et ses graphismes sublimés, rien de bien nouveau. Ce portage HD fait le strict minimum et n’a rien de réellement nouveau à proposer à celui qui aurait déjà vécu les aventures d’Amaterasu. Le titre reste avant tout destiné à ceux qui n’auraient jusqu’à présent eu la chance d’emprunter le chemin de cette histoire enchanteresse ou à ceux désireux de revivre cette sublime aventure dans les meilleures conditions actuelles. Proposé à faible prix (une vingtaine d’euros en version physique), Okami fait parti des monuments vidéo ludiques qu’il est de bon ton d’avoir parcouru au moins une fois. | |
Support: PS4, Xbox One Editeur: Capcom – testé sur Xbox One à partir d’une copie fournie par l’éditeur