[AVIS] Rhapsody: A Musical Adventure

La sortie prochaine de Rhapsody: Marl Kingdom Chronicles (réunissant  Rhapsody II et Rhapsody III), m’a permis de me remémorer l’existence de Rhapsody: A Musical Adventure que je n’avais pas fait à l’époque de sa sortie. Le hasard faisant bien les chose, le titre est disponible via la compilation Prinny Presents NIS Classics Vol. 3 (en compagnie de La Pucelle: Ragnarok), l’occasion idéale de me pencher sur ce titre.

En préambule, il est important de savoir qu’après une grosse période RPG du temps de la Playstation première du nom, j’ai progressivement perdu de l’attrait pour le genre. Ainsi même si je m’accorde quelques incartades, c’est un genre auquel je m’intéresse désormais très peu. Cela est dû notamment au temps nécessaire pour s’y investir pleinement auquel s’ajoute la difficulté à maintenir mon intérêt sur plusieurs dizaines d’heures. Même si je n’y avais jamais joué, je savais que Rhapsody: A Musical Adventure était plutôt court, avec une petite pointe d’originalité et cela faisait du titre un candidat idéal pour me replonger un peu dans ce type d’aventure.

La nostalgie en chanson

Paru initialement en 1998 sur Playstation puis sur DS dans une version en français (qui a disparu ici), Rhapsody: A Musical Adventure a souvent été présenté comme un RPG musical. Alors il ne faut pas s’enflammer non plus, mais le titre propose effectivement de nombreuses séquences chantées, un peu à la manière d’une comédie musicale ce qui lui confère une certaine originalité.

Dans cette aventure à l’eau de rose, matinée de prince charmant, le joueur incarne Cornet, une jeune fille possédant le don de parler aux poupées et bien décidée à rencontrer le prince charmant. Hasard du calendrier, le prince Ferdinand doit justement trouver sa promise. C’était sans compter sur une vilaine sorcière le transformant en pierre, vous pouvez aisément deviner la suite.  Car oui, le scénario de ce petit RPG est sans grande surprise, il possède néanmoins un capital sympathie assez important.

Tout d’abord au niveaux des graphismes. Nous sommes face ici à un titre 2D plutôt sympathique, rappelant les jolis titres de la fin de vie de la Super Famicom/début Playstation. Un style que j’affectionne tout particulièrement. Attention les titres n’ont pas été retravaillés, tout est dans son jus même si ces derniers peuvent être légèrement lissés (floutés?) ou affichés via un filtre CRT. La musique, même si elle ne tient pas forcément un rôle de tout premier plan, est agréable et les scénettes musicales comme évoquées précédemment font toujours leur petit effet.

Coté gameplay, c’est vraiment du très basique avec une interface typée T-RPG et sa représentation en damier. Cependant, la surface de jeu est vraiment très réduite, avec des combats n’offrant aucune difficulté et dont l’issue arrive très rapidement. Vieil RPF oblige, on retrouve bon nombre de combats aléatoires et carte absente, ce qui peut être assez pénible lorsque l’on a  parcouru de nombreux embranchements pour finalement devoir rebrousser chemin.

Un jeu feel good

Avec un scénario simple, des combats limités, un game design à l’ancienne,  on pourrait se dire que Rhapsody: A Musical Adventure n’est pas un titre à recommander. Pourtant avec son humour et surtout son petit coté feel good, je nuancerai un peu ce propos. Pour les amateurs purs et durs de RPG qui transpirent la testostérone effectivement, le titre sera très loin d’obtenir l’adhésion. Mais pour les joueurs comme moi,  qui ont besoin d’un petit jeu sans prise de tête, aux effluves du passé et à la durée de vie plus que raisonnable (une dizaine d’heures), Rhapsody: A Musical Adventure se révèle un compagnon idéal. A faire en connaissance de cause.

En conclusion
Si vous êtes à la recherche d'un petit RPG sympathique, fleur bleue et sans prise de tête, Rhapsody: A Musical Adventure est fait pour vous. Avec sa durée de vie courte et son esprit bon enfant, le jeu s'avère être une récréation sympathique. Les amateurs de RPGs "conventionnels" en seront par contre pour leur frais. A réserver à un public averti.
J'aime:- Un titre feel good qui fait du bien
- Pas de prise de tête
- Durée de vie courte
Je n'aime pas:- La traduction française a disparu

Support: Switch  Editeur: NIS America – avis réalisé sur Switch