Initialement apparu sur Dreamcast et resté plutôt confidentiel, Kao est de retour près de deux décennies plus tard dans une aventure à la recherche de sa sœur disparue qui devrait le mener à éclaircir le mystère autour de la disparition de son père également. Une affaire de famille donc pour un jeu de plateforme aux effluves nostalgiques.
Un titre qui fait du bien
Kao est toujours équipé de ses gants de boxe qui lui serviront à affronter les ennemis qui jalonnent le jeu. Après un tutoriel plutôt bien fichu qui nous apprend à maitriser notre marsupial, nous débarquons sur l’île de Hopalloo, qui servira de hub central à l’aventure, permettant à Kao de rejoindre les différents niveaux qui composent le titre.
Coté gameplay, le jeu reste sur une base classique: un double saut, une roulade ainsi qu’un bouton de frappe, une frappe au sol et une attaque spéciale lorsque la jauge dédiée est remplie. La seule originalité du titre viendra de l’utilisation des gants de Kao et des pouvoirs qui peuvent leur être attribué. Déclenchant au passage quelques interactions avec les décors suivant le pouvoir possédé.
Afin de parcourir les différents niveaux vous devrez collecter des gemmes répartis entre le hub et les niveaux. Chaque niveaux se concluent par un boss et vous aurez l’occasion de collecter un certain nombre d’objets durant votre aventure: pièces pour acheter des objets en boutique, les lettres K, A, O ainsi que des parchemins nous en apprenant un peu plus sur les personnages et le jeu en lui même. Kao coche toutes les cases du jeu de plateforme à l’ancienne, de la partie exploration/collecte (assez simple mais qui donne envie de viser le 100%) à la partie plateforme/combat accessible à tous mais avec quelques pointes de challenge pour les plus aguerris.
Une réalisation sympathique
Si les musiques se laissent écouter sans pour autant être inoubliables, le jeu bénéficie d’un capital sympathie presque immédiat de part sa direction artistique. Le caractère design aussi bien de Kao que des ennemis et les couleurs chatoyantes rappelleront de doux souvenirs aux amateurs de jeu de plateforme 3D de l’époque N64/Dreamcast.
Et c’est peut être là un des défaut du jeu puisque Kao peine à se démarquer. Plus un hommage aux plateformers de la belle époque, Kao ne dispose pas réellement d’un élément qui le mette réellement en avant. Ajoutez à cela quelques petits problèmes techniques, un humour un peu maladroit qui fait plus sourire que rire, il manque encore à Kao ce petit quelque chose pour en faire un incontournable.
Ne soyons pas trop dur cependant, on passe un très agréable moment en compagnie de Kao et vous pouvez vous laisser tenter sans problème si vous êtes en manque de jeu de ce type.
En conclusion | ||
Efficace sans être original, Kao vous fera passer un agréable moment. Que vous soyez à la recherche du 100% ou non, le jeu possède ce petit coté feel good qui fait du bien et qui nous rappelle que le jeu vidéo est avant tout un loisir pour se faire plaisir. Pas de révolution à attendre de sa part donc mais un plaisir de jeu bien présent que ce soit dans la partie plateforme ou le coté exploration. Un bon titre à qui il manque un petit quelque chose pour en faire une référence mais qui ne vous fera pas regretter son achat. | ||
Devrait plaire: | - Un jeu de plateforme classique mais efficace - Le coté Feel good qui fait du bien - Direction artistique qui flatte la rétine |
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Pourrait ne pas plaire: | - Un titre classique sans réelle originalité - L'humour un peu maladroit - Quelques petits soucis techniques |
Support: PS4|5, Switch Editeur: Tate Multimedia – avis réalisé sur Switch à partir d’un code fourni par l’éditeur.