Sorti à l’origine en 2015 sur Wii U, Project Zero: La Prêtresse des Eaux Noires de Koei Tecmo débarque aujourd’hui sur PS4, Switch et Xbox one. Une nouvelle possibilité de découvrir ou redécouvrir cet épisode d’une série de survival horror moins connue que les ténors du genre mais qui savait faire preuve d’un peu d’originalité dans son gameplay.
Camera Obscura
Non ce n’est pas une formule sortie d’un Harry Potter mais le nom donné à un appareil photo qui possède la particularité de révéler des objets appartenant au plan spectral mais également d’infliger des dégâts aux spectres qui pourraient vous hanter. Car Project Zero (ou Fatal Frame au Japon) s’appuie sur tout ce qui touche de près ou de loin au monde des esprits.
Ce cinquième épisode prend place autour du Mont Hikami, scène de nombreux mystères, meurtres et autres disparitions. Vous y incarnerez tour à tout différents personnages qui devront trouver une explications à ces phénomènes tout en luttant pour leur propre survie. Le titre alterne donc phase d’exploration en vue à la troisième personne, scénettes et notes à collecter pour introduire et développer le scénario et une vue à la première personne, via l’objectif de votre appareil photo, pour lutter contre les formes spectrales.
Le jeu est découpé en chapitres à la fin desquels une note vous sera attribuée en fonction de vos résultats (temps pour le compléter, efficacité en « combats » etc…). De votre efficacité dépendront votre capacité à acheter des objets utiles pour votre aventure et notamment les films pour alimenter la Camera Obscura.
Un gameplay plus classique
Avec la Wii U au placard, le titre a été repensé. Exit l’objectif de l’appareil photo déporté sur le gamepad, et bonjour le viseur à l’écran et la combinaison de touches pour dégainer votre boite à clichés. Le titre propose également de vous servir du gyroscope de la manette mais cela ne se révèle au final pas très agréable à utiliser. On retrouve bien sûr les bases du gameplay, prendre une photo des différents spectres pour découvrir leurs points faibles et parvenir à en prendre un maximum en un seul cliché pour leur porter le coup de grâce, le cliché Fatal.
Si les versions next gen bénéficient d’une meilleure résolution et d’une meilleur fluidité, il faut bien reconnaître que les textures accusent désormais le poids des années et que la raideur des personnages nous renvoie un peu dans les cordes. La série n’a jamais été un étalon technique, il y avait donc peu de chances que ce portage se démarque du lot. Pour certains le titre abordera donc ce charme typique des productions old school, les autres auront probablement du mal à se faire au coté un peu trop brut du titre. La mise en scène et le level design n’étant pas non plus parmi l’élite, reste un travail sonore assez efficace mais le constat est mitigé.
Pour tenter de faire passer la pilule d’un portage au prix fort Koei Tecmo a ajouté un mode photo et quelques bonus cosmétiques mais cela reste bien maigre en comparaison du prix demandé. Reste une ambiance sonore plutôt réussie et une impression d’oppression omniprésente, après tout c’est ce que l’on est en droit d’attendre d’un jeu du genre.
| En conclusion |  |
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| Project Zero La Prêtresse des Eaux Noires pour un temps exclusif à la Wii U débarque aujourd'hui sur d'autres supports. Etait-ce au final nécessaire? Le résultat est mitigé, si l'ambiance demeure excellente, le titre pêche toujours dans les compartiments de jeu où il était déjà à la peine en 2015. La refonte graphique est vraiment timide et les quelques ajouts anecdotiques. Un titre né vieux et qui a continué à vieillir, à réserver aux adeptes du genre uniquement. | ||
| J'aime: | - Une ambiance qui fait encore mouche - Le gameplay "photo" - Coté son, c'est tout bon |
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| Je n'aime pas: | - Lifting graphique timide - Toujours aussi raide, toujours aussi lent - La mise en scène à la peine |
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