Katana Kami: A Way of the Samurai Story est un dungeon rpg qui rappelle Shiren the Wanderer de par son ambiance. Vous y incarnez un samurai qui va venir en aide à un forgeron criblé de dettes dont la fille a été enlevée pour l’inciter à les rembourser. Vous décidez de lui venir en aide et pour cela vous allez devoir explorer des donjons de plus en plus complexes qui apparaissent étrangement au creux d’un arbre, de nuit. Au sein de ces donjons aléatoires, vous pourrez trouver de quoi rembourser la dette du forgeron mais également crafter de nombreux items et armes.
Une réalisation des plus classiques
N’y allons pas par quatre chemin, le titre n’est pas particulièrement joli. La direction artistique est plutôt classique, le bestiaire emprunt de mythologie japonaise demeure sympathique mais convenu et l’interface n’est pas des plus ergonomiques. Pourtant il se dégage quelque chose d’assez captivant dans cette 3D isométrique à l’ancienne et si vous êtes adepte de ce type de jeu vous apprécierez certainement ce qu’il a à proposer.
La gestion des armes est le point central du titre, celles-ci s’usent au fur et à mesure de leur utilisation (vous pouvez les réparer) et gagnent en niveau qui persistera à votre sortie du donjon, contrairement à votre personnage qui retournera irrémédiablement au niveau 1 à chaque tentative.
Chaque arme possède ses propres caractéristiques (durabilité, coup critique, combo…) et vous pouvez en équiper jusqu’à 3 et ainsi utiliser l’arme la plus efficace en fonction de la situation. Chaque arme possède une sorte de moment bonus, le katana time qui lui confère des propriétés spécifiques basé le plus souvent sur les éléments. Vous pourrez améliorer vos armes auprès de votre ami forgeron ou directement dans les donjons dans des lieux précis. Attention si vous mourrez dans un donjon, vous perdrez tous les éléments en votre possession à ce moment là. Heureusement la maison du forgeron dispose d’un coffre et de meubles où vous pourrez stocker vos trouvailles, n’emportez que le strict nécessaire!
Une bonne idée trop peu exploitée
En marge des donjons vous pourrez également suivre l’évolution du conflit entre les 3 clans du jeu. Le journal vous fournira de précieuses informations sur la situation et vous pourrez prendre part au conflit en honorant les différentes commandes passées par les clans. Ceux-ci pourront également vous permettre d’acheter des objets particuliers ou encore vous prêter main forte. Malheureusement cela reste un peu trop superficiel et en réalité nous n’avons que peu l’impression d’influer réellement sur le conflit.
Le titre possède également un mode online grâce auquel vous pourrez explorer les donjons avec d’autres samurais. Attention cependant à bien distinguer vos amis de vos ennemis, malheureusement il n’est pas possible de créer des parties avec un ami réel.
Au rayon des petites choses qui fâchent nous pourrions citer la caméra loin d’être optimale et la latence observée pour sortir/rentrer votre arme dans son fourreau. D’autant plus dommage que rengainer votre arme vous permet de retrouver de la santé et que vous saurez amené à faire cette opération souvent. A noter également que votre inventaire se remplit très vite, vous ne pourrez pas ramasser tout ce que vous obtenez dans les donjons, il vous faudra faire des choix.
Malgré ses défauts, le titre demeure sympathique et pour peu que vous accrochiez, il devrait vous occuper de nombreuses heures.
| En conclusion |  |
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| Si Katana Kami ne révolutionne pas le genre, il demeure néanmoins sympathique. Les plus indulgents qui lui pardonneront ses petits soucis de lisibilité et de maniabilité pourront passer des heures à explorer les donjons de manière hypnotique. Les autres jetteront probablement leur dévolu sur des titres un peu mieux maîtrisés. | ||
| On aime: | - L'ambiance même si plutôt classique - La gestion des armes |
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| On n'aime pas: | - Une réalisation en demie teinte - Pas toujours très lisible - De bonnes idées mais peu exploitées |
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Support: PS4, Switch Développeur: Acquire – testé sur PS4 à partir d’un code fourni par l’éditeur, merci à lui